Célébrons !
L’italien est la langue que je maîtrise le moins. Habituellement, le transalpin entend mon accent et, parce que je suis grande et blonde, il en déduit que je suis allemande ou française. Selon les cas, il me répond dans une des deux langues, même si j’ai courageusement démarré en italien.
Cette fois-ci, je réalise après une semaine que mes interlocuteurs me répondent en italien ! Je suis enchantée.
Une petite victoire vers la maîtrise d’une nouvelle connaissance. Je célèbre ce succès intérieurement et vous le partage pour encore l’amplifier.
Et vous ? Quel succès n’avez-vous pas encore célébré ? La première fois que vos macarons lèvent comme il faut ? Que vous avez fini une course à pied de 5 km ? Que vous avez fait les devoirs avec votre bambin sans élever la voix ?
Célébrez chaque succès intérieurement. Et partagez-le ici pour encore l’amplifier. Le plaisir est la seule chose qui se multiplie quand on le partage. Ne vous en privez pas.
Une mauvaise habitude
Voici une invitation intéressante : réfléchissez à l’une de vos habitudes néfastes et accordez-lui toute votre attention.
Si par exemple vous voulez vous occuper de vous au lieu de vous laisser engloutir par le travail et être irascible, vous pouvez mettre votre réveil 2 fois par jour pour vous réserver un moment rien qu’à vous : Une sieste de 5 minutes, 1 bonne tasse de thé, une posture de yoga, appeler des amis…
Pour ma part, j’ai la fâcheuse habitude de penser que tout est toujours de ma faute. Je suis coupable du malheur des autres sans avoir été ni entendue, ni jugée.
Alors j’ai décidé que pendant 21 jours – le temps qu’il faut pour ancrer une nouvelle habitude – je vais analyser chaque soir – RDV dans mon calendrier à l’appui – si, ou quand, j’ai encore subi mon propre jugement.
Et vous ? Qu’est-ce qui mériterait toute votre attention ?
Michel-Ange
Les carrières de Carrare devant moi, j’imagine Michel-Ange qui choisit les meilleures pierres, dignes de ses chef-d’œuvre. Je m’imagine fouler ces même montagnes, payant des ouvriers par-ci, scrutant une paroi par-là.
Vu les moyens de transport moderne, je suis admirative devant les prouesses de nos aînés. Évidemment, Michel-Ange n’a pas sorti son David en série ! La chapelle Sixtine, il n’en a fait qu’une seule aussi, d’ailleurs.
Et si le secret était là ? Ne faire les choses qu’une seule fois et donner tout de soi pour faire de son mieux ? D’ailleurs, c’est ce que les 4 accords toltèques nous proposent.
Et vous ? Quel est votre projet le plus cher qui mériterait que vous vous y consacriez un mois, un an, ou même 25 ?
Au secours !
L’araignée est sur le mur de ma chambre, immobile, menaçante. J’ai hurlé en la voyant. Elle est énorme et ses longues pattes sont velues.
Ma copine est à peine plus courageuse que moi. Elle me tend le tuyau de l’aspirateur et je regarde le monstre disparaître avec horreur et un début de soulagement.
Dois-je laisser l’aspirateur tourner pour le reste de la nuit ?
Ce n’est pas un rêve et il fut un temps où mes réactions étaient encore pires. J’avais alors un besoin irrépressible d’appeler les pompiers ou de déménager pour ne revenir que longtemps après que le RAID ait nettoyé la scène.
Depuis, un hypnothérapeute compétent m’a permis de me débarrasser de la plupart de mes réactions incontrôlées.
Je me demande pourquoi je ne me suis pas fait aider plus tôt, compte tenu du désagrément que je subissais systématiquement.
Et vous ? Quelle situation vous empoisonne et mériterait un premier pas de votre part ?
Gontran Bonheur
Je suis chanceuse. Le « Gontran Bonheur » de Disney, version féminine et sans les plumes du canard.
Ce n’est pas parce que je gagne régulièrement à la loterie ou parce que je trouve un diamant par terre.
C’est que j’ai le don de me réjouir.
Me réjouir d’un plat bien présenté. Me réjouir d’une recommandation pour aller dîner. Savourer la vue d’une montagne majestueuse. Goûter au plaisir de rire sans raison apparente. Me poser et me dire : quel bonheur !
Donc oui, avec Gontran, je partage la même initiale. Et rien ni personne ne peut se mettre entre moi et mon bonheur. C’est mon choix !
Et vous, à qui allez-vous refuser la permission de s’interposer entre vous et votre bonheur ?