Poisson d’avril
La France est le seul pays dont les enfants collent des poissons en papier dans le dos de leur parents le 1er avril. D’où vient cette tradition? Pourquoi fait-on des farces ce jour-là partout en Europe ? Et pourquoi les poissons en France ?
En 1465, le Roi de France Charles IX décida de réformer le calendrier. Jusqu’alors l’année commençait le 1er avril car ce jour coïncidait avec la fin du jeûne et le début du printemps. Charles IX décida que l’année débuterait désormais le 1er janvier.
Pour fêter le début de l’année, il était de tradition de se faire des cadeaux comestibles, souvent des poissons. La nouvelle du changement mit du temps à se répandre et certains continuaient à fêter le 1er avril. On se moqua d’eux et on leur fit des farces, avec ou sans poissons.
L’humour traverse les âges…plus de 500 ans !
L’élan du printemps
Le printemps est une période charnière de l’année. Elle marque la fin d’un hiver souvent fatiguant, le retour du soleil et surtout la renaissance de la nature. C’est une période douce, empreinte d’espoir et souvent pleine de projets.
Certains projets s’imposent d’eux-mêmes, comme les travaux du jardin. D’autres sont liés au calendrier, comme la planification des vacances d’été. D’autres encore viennent de cet élan printanier qui vous fait pousser des ailes.
Mon printemps est marqué par la naissance de la société NEGOVIA, que j’ai créée afin de pouvoir vous aider à vendre et négocier en restant vous-mêmes. Vendre et négocier ses prestations ne doit pas être vécu comme un mal nécessaire mais comme un plaisir !
Et quel est le projet qui germe en vous et qui ne demande qu’à prendre son envol ? Peut-être le moment est-il venu de prendre des risques, de laisser vos peurs et vos croyances derrière vous pour vous accorder avec la nature et faire naître ce projet ?
Ne jamais abandonner
La persévérance marque le début de notre existence sur terre. Je veux pour preuve qu’il nous faut à chacun environ 2000 essais avant de pouvoir faire notre premier pas. Frustrant ? – oui ! Abandonner ? – Jamais !
• James Dyson a crée 5127 prototypes avant de commercialiser le premier aspirateur sans sac.
• Christophe Colomb a essuyé un total de 4 refus du roi du Portugal et la reine d’Espagne avant de recevoir le financement pour pouvoir partir à la recherche de la route des Indes.
• Les frères Wright ont effectué 700 vols avant de devenir les précurseurs du vol maîtrisé.
Avaient-ils des raisons de se décourager ? D’abandonner ? De baisser les bras ? – Évidemment. Mais ils ne l’ont pas fait.
Mon premier livre a été refusé par toutes les maisons d’édition auxquelles je me suis adressée. Et j’ai testé 13 recettes de macarons (et sali la cuisine autant de fois) avant de sortir les premiers macarons du four qui ressemblent à ce qu’on voit dans le commerce.
Quelle belle récompense après tant d’efforts. Quelle douce satisfaction d’être allé au bout de mon rêve ou de mon idée. D’avoir exploré toutes les voies, toutes les techniques, d’avoir utilisé toutes les ressources.
A quel moment avez-vous abandonné un projet ou un rêve qui vous tenait à cœur ? Aviez-vous exploré toutes les possibilités pour y arriver ? Si votre projet ou rêve est encore vivant, il est peut-être toujours possible d’aller au bout. Faites comme les enfants. Croyez-y et persévérez !
Criser ou changer
Je regarde mes enfants faire leurs devoirs en écoutant de la musique tout en surveillant l’écran de leur ordinateur pour suivre un « chat » et sans oublier de manger des chips.
Au lieu de communiquer avec nos amis de vive voix, nous leur envoyons des SMS, des emails et nous postons notre quotidien sur facebook. Vous avez essayé de résister ? Moi oui, et je me suis très vite sentie exclue.
J’ai fini par suivre l’exemple de mes enfants, de mes collègues et de mes amis. J’étais à nouveau dans l’actualité.
Les journaux et les chaînes TV crient à la crise. Et si cette crise n’était qu’un monde qui change ? Ou plutôt notre propre incapacité à nous adapter au changement ?
La Crise n’est pas une vague qui est venue pour repartir. C’est le changement de notre monde, aussi violent qu’un tsunami pour certains mais qui est venu pour rester. Vu sous cet angle, nous pouvons nous morfondre dans les regrets du « bon vieux temps » ou bien nous adapter et profiter de la nouvelle réalité.
Ce n’est pas simple et c’est même très compliqué pour beaucoup.
Et vous, avez-vous plutôt tendance à attendre la fin de la crise ou avez-vous pris le parti du changement ?
Passer d’une île à l’autre
Je suis confortable sur mon île. C’est chez moi. Je m’y connais. Certains vendeurs ne la quittent d’ailleurs jamais. Ils parlent sans arrêt de ce qu’ils savent faire, ce que leurs produits savent accomplir, ce qu’ils ont fait dans le passé pour d’autres clients.
Ça vous intéresse ? – Non, vous vous ennuyez. Ou dit plus crûment : vous vous en fichez.
Si je veux vraiment montrer à quelqu’un que je m’intéresse à lui, il faut que je change d’île. C’est sur l’île de l’autre que cela se passe. Je lui pose des questions : « Vous avez fait comment jusqu’à aujourd’hui ? » ou « Si vous pourriez améliorer la situation, vous feriez quoi ? »
Le client sur son île est flatté de l’intérêt que je lui porte. C’est la magie du questionnement que les participants à l’atelier « VENDRE » ont découvert cette semaine.
Nous avons tous l’impression de nous intéresser à nos clients. Mais dès que vous analysez combien de temps vous passez à poser des question sur l’île de votre client et combien de temps passez vous sur la vôtre en train de parler de vous… Vous vous rendez compte que le ratio n’est pas si favorable que cela.
Je vous invite à faire l’exercice suivant : comptez le nombre de questions que vous posez à votre client AVANT que vous lui proposez votre solution. Moins de cinq ? – Vous passez trop de temps sur votre île ! Plus que cinq ? – Vous êtes sur le bon chemin !
©NEGOVIA