by Gundula Welti
06 Juin 2020
« Walter, mon fils de 15 ans, joue au hockey sur gazon et il n’était pas du tout satisfait de son poste de défense arrière. Il était convaincu être un excellent milieu de terrain, poste auquel il pourrait construire l’attaque.
Je lui ai suggéré d’écrire à ses entraîneurs pour partager ses idées au lieu d’accumuler ses frustrations en les gardant pour lui.
Je suis presque tombée de ma chaise quand mon fils m’a demandé de relire son brouillon. Il me dit qu’il avait utilisé le modèle DESC (Description – Effet – Solution- Conclusion) que je lui avais enseigné suite à un cours de management un an auparavant : Il l’avait appliqué à la perfection !
Ses entraîneurs le remercièrent pour sa franchise, le rassurèrent quant à ses qualités et commencèrent à le faire avancer sur le terrain ! »
Comme Malcolm, nous pensons souvent que ce que nous partageons avec nos teenagers n’a aucun effet sur eux mais, en réalité, ils ont juste besoin d’un terrain d’application.
Et vous ? Avez-vous vu vos enfants utiliser les outils que vous leur avez transmis ?
by Gundula Welti
13 Oct 2017
Je demande à ma fleuriste de me conseiller une verdure à ajouter à un bouquet de pivoines.
Elle me dit : voici de l’alchimie ! Je m’étonne : il y a une plante qui s’appelle alchimie ? –
Non, « Alchémille » m’explique t-elle patiemment. C’est une plante médicinale, dite « l’herbe des femmes » utilisée depuis la nuit des temps pour calmer les règles douloureuses !
Génial. Je suis invitée chez des médecins, je vais partager cette information dès ce soir !
Je remercie la fleuriste pour le cours gratuit si gentiment dispensé et m’en vais contente et un peu plus instruite.
Vous ne trouvez pas touchant que quelqu’un prenne le temps de vous donner une explication sur le pourquoi du comment avec des mots simples, juste pour le plaisir de vous faire partager sa passion ?
Nous avons tous des informations, apprentissages, trucs et astuces à partager. Pour ma part, je le fais à travers les bulles de bonheur.
Et vous ? De quelle passion pouvez-vous faire profiter vos amis, juste pour le plaisir de les voir partir avec un petit apprentissage en plus
by Gundula Welti
08 Fév 2014
Je suis dans le RER.
« Tickets s’il vous plaît »
Je tends mon ticket avec le sourire de l’innocence.
Le contrôleur me demande le justificatif du tarif réduit – ?!?
Je lui réponds que j’ai acheté un carnet de 10.
Erreur, mon ticket indique « Tarif réduit » : il aurait fallu que je sois enfant ou étudiant.
Le contrôleur me présente alors un terminal de Carte Bleue pour payer une amande de 33 euros ainsi qu’un procès verbal à garder en souvenir. Je n’avais aucun moyen de prouver que j’avais demandé un carnet de 10 ‘normal’ et qu’on m’avait vendu des tarifs réduits.
J’étais vexée et humiliée, au bord des larmes. Je n’avais rien fait d’illégal et je payais l’erreur du guichetier ! Je fulminais pendant une demi-heure et une fois les émotions fortes passées, je me suis dit que j’avais perdu l’habitude de payer pour mes apprentissage.
On paie en tombant pour apprendre à marcher, on paie en travaillant et en recevant des notes parfois mauvaises pour apprendre à l’école, on paie en courbatures pour apprendre un nouveau sport .
J’ai payé 33 euros pour apprendre à vérifier les billets qu’on me donne au lieu de les empocher machinalement. Finalement, mon expérience n’est pas un échec, ni une humiliation, mais le prix de mon apprentissage. Et j’avais tout simplement oublié qu’apprendre pouvait être désagréable.
Si vous vivez des expériences douloureuses, pouvez-vous aussi les considérer comme le prix de votre apprentissage ?
by Gundula Welti
04 Mai 2013

« En essayant continuellement
on finit par réussir
donc plus ça rate
plus on aura de chances que ça marche »
– Les Shadok
Voilà un paradoxe encourageant que Pascal Denormandie a eu la bonne idée de partager avec moi.
Échouer à plusieurs reprises nous semble confirmer – un peu plus à chaque essai – que nous ne sommes pas capables. Mais ce que nous ne voyons pas, c’est qu’à chaque essai nous avons appris quelque chose de nouveau.
Chaque essai est un apprentissage, aussi petit soit-il. Tant que vous essayez, vous ne pouvez pas stagner et encore moins revenir en arrière. C’est comme vouloir oublier comment lire. Vous l’avez appris et ne pouvez pas le désapprendre.
Alors, au lieu de vous dire que vous n’avez pas réussi, dites vous que vous avez appris quelque chose de nouveau qui vous a rapproché un peu plus de votre but !
Rappelez-vous aussi des thèmes déjà vus sur ce blog : « Ne jamais abandonner », car « impossible n’est pas français » !