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Chantage ou Négociation ?

Un ami me demandait récemment si la négociation et le chantage n’étaient pas la même chose ?

Sur le fond, la question m’a choquée; sur la forme, je ne savais que répondre sans faire au préalable quelques recherches.

Dans toute négociation « gagnant-gagnant » je vise à obtenir un accord qui me fait gagner et surtout qui ne fait pas perdre l’autre partie. Parce que je sais que l’éventualité existe que je négocie à nouveau avec cette personne dans le futur. Si elle est perdante, elle m’en voudra et me le fera payer.

En négociation, l’équation gagnante est la suivante : « Si vous me donnez ce que JE désire, alors moi je vous donnerai ce que VOUS désirez. » « Si vous… alors moi ».  C’est donnant-donnant, voire « gagnant-gagnant ».

Tournons-nous maintenant vers le chantage. Les synonymes de ce mot sont : extorsion, intimidation, racket. Sa définition est : « Délit qui consiste à extorquer de l’argent ou des faveurs à quelqu’un en le menaçant de révélations compromettantes ». Et, selon la loi, le chantage est puni de cinq ans d’emprisonnement.

La formule utilisée est effectivement la même : « Si vous ne me donnez pas ce que je désire, alors moi, je dirai à tout le monde que…. »

Je répondrais donc à mon ami : « Oui, les deux se ressemblent sur la forme avec l’utilisation de la formule  ‘si vous, alors moi’. Mais sur le fond, le résultat est aux antipodes. La négociation vise à établir une relation à long terme contrairement au chantage qui détruit les relations.

Si vous avez un doute, pensez à la relation que vous aimeriez entretenir !!



Un dessert au goût de fin d’année – le Parfait au Spéculos

Voici un dessert à préparer selon vos besoins même quelques jours avant votre repas. Il est « inratable ». Ce dont vous avez besoin : 4 récipients, un batteur électrique et un congélateur.

Prenez 4 œufs dont vous séparez les blancs et les jaunes. Premier récipient : battez les blancs en neige bien raide. Second récipient : les jaunes avec 80 grammes de sucre jusqu’à ce que la masse « blanchisse ». Dans le troisième récipient vous allez battre 20 cl de crème chantilly. Si elle ne veut pas monter, ajoutez une petite cuillère de sucre ou bien un peu de « chantibio » pour la faire tenir. Dans le quatrième – grand récipient – vous écrasez en petits morceaux 200 grammes de spéculos (à la main ou avec un mortier).  Selon votre goût ajoutez de la cannelle en poudre. Maintenant vous y ajoutez  les 3 masses et vous mélangez le tout avec une spatule afin d’obtenir une masse homogène, mais sans trop casser les blancs en neige.

Vous versez le tout dans un moule à cake (en silicone, si vous avez) et vous le mettez au congélateur. 4 heures plus tard votre dessert est prêt.

Présentez avec un spéculos (si vos enfants ne les ont pas mangé en attendant – n’est-ce pas Alexandre ?!?) ou bien avec une pointe de crème chantilly et quelques amandes grillées !!!

Bonnes fêtes de fin d’année et bon appétit.



Une histoire de Noël

Voici une histoire qui m’est arrivée aujourd’hui et qui, je trouve, illustre bien ces quelques jours avant Noël quand il fait gris et triste dehors. La belle neige blanche qui n’est plus que bouillie, le soleil qui peine à percer et les journées qui s’enchaînent «  de crépuscule à  crépuscule » sans passer par la case ‘jour’.

Tous les weekends, Wolfgang et moi faisons un footing d’une petite heure afin de garder nos corps en forme et afin d’éviter qu’à force de profiter de la vie on ne ressemble à une bouteille d’Orangina. Nous faisons toujours le même chemin menant de Bussy – en passant par Chanteloup – au  bois de Chigny. Quasi systématiquement, nous rencontrons sur notre chemin un homme d’environ notre âge en chaise roulante. Il est vraiment très handicapé et aucun membre ne semble lui obéir. Il fait avancer son fauteuil électrique avec un bouton en dessous de son menton.

Nous avons pris l’habitude de lui lancer un « BONJOUR » bien sonore en le croisant. Il répond par un grognement. Nous avons l’impression qu’il nous reconnaît et qu’il nous regarde bien quand nous arrivons vers lui au pas de course.

Aujourd’hui, Wolfgang étant occupé ailleurs, j’ai bravé seule le mauvais temps et le sol glissant. J’ai calé mes écouteurs dans mes oreilles et je me suis fait plaisir en me réchauffant sous l’effort de la course.

Quand j’étais environ à mi-chemin, j’ai vu l’homme à la chaise roulante de loin. Il glissait sur la neige et les traces qu’il laissait derrière lui prouvaient bien qu’il avait eu du mal à garder le cap. J’ai couru dans sa direction en lui faisant, comme à mon habitude, un grand sourire. Et là, je m’aperçois qu’il avait arrêté sa chaise et qu’il m’attendait !  Je me suis donc arrêtée et je lui ai lancé mon « BONJOUR » accompagné par tout un flot de mots : « ça glisse aujourd’hui, n’est-ce pas ? – J’ai failli tomber à plusieurs reprises – vous en avez du courage de sortir avec ce mauvais temps – vous n’avez pas froid ? » A quoi, il me répond « Un peu » !!!!  J’en étais émerveillée. Depuis tous ces mois, nous pensions qu’il pouvait seulement s’exprimer en onomatopées.

Alors, j’ai posé la main sur son épaule, je l’ai regardé dans les yeux – avec lesquels il me fixait intensément- et je lui ai demandé : « Vous allez au centre-ville de Bussy ? » Il a pris un long moment à remuer sa mâchoire, sa langue, sa tête avant de sortir maladroitement un : « Oui, à Bussy ». Il était difficile à comprendre, mais il avait l’air tellement heureux que quelqu’un lui ait adressé la parole. Alors j’ai continué à lui parler en y mettant tout mon cœur. J’ai essayé de faire des phrases et des questions auxquelles il pouvait répondre par un simple  « oui » ou « non » pour lui faciliter la tâche. Nous sommes restés quelques petites minutes comme ça en train d’échanger entre tétraplégique et joggeuse. Jusqu’à ce que le froid ait raison de moi et que je lui souhaite une excellente journée.

En partant, j’avais une grosse boule dans la gorge car je savais que ces 3 minutes étaient pour moi les plus précieuses de la journée, de la semaine, du mois, de l’année. Cet homme avait l’air tellement heureux que quelqu’un se soit arrêté et lui ait adressé la parole au lieu d’être repoussé par son handicap. Au fond de moi, je savais que j’avais fait une différence dans la vie de cet homme au moins pour 3 minutes.

A 12 jours de Noël, symbole de fête et d’amour, j’ai eu envie de changer le contenu de ma newsletter (la négociation peut attendre!), les recettes aussi, pour vous inviter à faire une différence pour quelqu’un. Après tout, c’est aussi cela l’esprit de Noël.

Joyeuses fêtes à tous !



Pourquoi un sapin de Noël ?

Il est aussi appelé «arbre de Noël», «sapin des fêtes» et «sapin des réjouissances». Son installation dans les foyers et sa décoration est une tradition païenne,  qui a été «christianisée» tout au long du Moyen Age par les Églises.

A l’origine les Celtes considéraient le 24 décembre, comme le jour de la renaissance du Soleil. Ils avaient coutume d’associer un arbre à chaque mois lunaire et ils avaient dédié l’épicéa, qui était l’arbre de l’enfantement, à ce jour-là.

Et c’est finalement en 1521 que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il représentait à l’origine l’Arbre d’Eden dans les mystères joués la veille de Noël sur les bords du Rhin. Pour le décorer, on attachait des pommes (fruit interdit du Paradis) à ses branches.

Dans le cadre de la tradition chrétienne, l’arbre de Noël ne doit pas être érigé avant la veille de Noël, c’est-à-dire le 24 décembre et doit être enlevé douze nuits après, le jour de l’Épiphanie.

Mais, peut-être cette année vous n’avez pas envie de vous embêter d’un arbre dans le salon – trop salissant, trop encombrant – et en plus vous fêtez Noël à l’extérieur ! Voici donc quelques alternatives sympas pour décorer la maison et pour sortir vos belles décorations quand même : vos bols, vases et autre récipients en verre feront d’excellent «Bols de Noël» !



Le danger de diluer votre argument fort

Voici un conseil qui s’applique à la négociation ainsi qu’à la vente, et  qui est en plus vrai dans toutes les situations de la vie courante. Nous avons naturellement tendance à vouloir nous justifier et surtout à remplir les vides qui marquent la fin de nos explications.

Je m’explique. Je rentre à la maison d’un voyage d’affaires de trois jours et je n’ai qu’une envie – d’enlever les talons, le petit tailleur et de mettre les pieds sous la table et de me détendre dans le cercle familial pour la soirée. Or, en arrivant à la maison mon époux me propose de sortir au restaurant avec des amis de longue date.

Le risque est que je lui sorte toute une litanie d’arguments qui pourraient ressembler à ceci : « En fait, j’ai vraiment envie de rester à la maison avec toi et les enfants ; et en plus je n’ai aucune envie de m’habiller pour sortir ; et en plus je bloque la sortie du garage avec ma voiture ;  et on ne peut pas prendre ma voiture, car je n’ai presque plus d’essence. »

A quoi mon époux va répondre très gentiment : « aucun souci chérie, je bouge ta voiture afin qu’on puisse prendre la mienne, toi tu te mets à l’aise dans un jeans et j’appelle nos amis qu’on arrive dans 1 heure » !!!!

Au lieu de rester avec mon argument très fort « je veux rester à la maison dans mon cercle familiale » j’ai dilué cet argument avec des arguments faibles et je me vois partir au resto sans n’en avoir aucune envie !

Je suis sûre que vous vous reconnaissez dans cet exemple. Je vous invite donc dans vos futures argumentations de rester sur votre argument fort, même si le silence qui s’installe après avoir parlé vous est désagréable.


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Je suis une philosophe du quotidien.
J'encapsule les petits événements de la vie dans des bulles de bonheur pour vous inspirer avec humour et bonne humeur.

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Gundula

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