«Il y a une différence entre se vendre et vendre ce que l’on fait»
Voici un titre qui m’a interpellé dans un journal. C’était une réplique qu’un chanteur a donnée à un journaliste. Moi, il m’a fait penser à tous ces professionnels indépendants avec lesquelles je travaille et qui portent à eux tout seuls toutes les casquettes d’une entreprise : ils sont directeur général, directeur financier, directeur marketing, directeur vente, etc.
Et c’est souvent ce dernier poste qui pose le plus de problèmes aux indépendants, moi y incluse. Il m’est plus agréable de vendre les prestations d’un confrère que les miennes.
Il me semble que nous ne faisons justement pas la différence entre se vendre et vendre ce que nous faisons ! Quand un indépendant parle à un client potentiel il a l’impression de SE vendre, car il porte non seulement la casquette du commercial, mais aussi celle de la prestation ou du produit. Et du coup il est gêné. Il a l’impression de se vanter, d’être gonflé même !
Voici ce que je propose : changez de casquette ! Quand vous parlez à un client potentiel, ne gardez que la casquette du directeur commercial, celui qui est payé pour vendre la prestation. Et dissociez vous complètement de la casquette « j’incarne et je suis le produit ou la prestation ».
A coup sûr, vous prendrez du recul et vous parlerez de votre produit ou de votre prestation comme si ces derniers étaient extérieurs à vous-même. Avec ce détachement vous allez vous concentrez sur tous les bénéfices que votre solution est capable de donner à votre client, au lieu de vous poser la question si ce dernier est en train de vous juger en tant que personne.
Essayez ! Vous allez voir la différence immédiatement.
La « Soupe d’Halloween » ou le potage de potimarron
La période autour d’Halloween est propice pour la recette du jour. Non seulement facile à faire, mais aussi très riche en vitamines A, B, C, D, E et en oligo-éléments, le potimarron est notre star du jour.
Bonne nouvelle. A la différence du potiron, il n’est pas nécessaire de retirer la peau du potimarron avant la cuisson. Lavez soigneusement votre fruit sous l’eau chaude et munissez vous d’un grand couteau qui coupe bien. Le fruit est très dense et donc dur à couper. Otez les pépins et découpez le fruit en dés. Je vous propose deux variantes :
Variante 1)
Faites revenir 2 poireaux que vous aurez lavés et coupés en rondelles dans de l’huile d’olives, jusqu’à ce qu’ils « tombent » (se réduisent à la moitié de leur volume). Ajoutez les dés de potimarron et couvrez le tout avec de l’eau et une belle cuillère à café de sel. Laissez bouillir jusqu’à ce que le potimarron soit mou. Mixez le tout jusqu’à l’obtention de la consistance qui vous plait. Au besoin, ajoutez de l’eau.
Variante 2)
Vous n’avez pas de poireaux à la maison ? – alors cuisez tout simplement vos dés de potimarron dans de l’eau avec le sel en y ajoutant deux Maggie Cubes.
Servez le tout avec de la crème pour ceux qui le souhaitent ou assaisonnez avec du poivre ou encore de la noix de muscade.
Intuition ou Réflexion ?
Nous sommes tous dotés d’intuition. C’est cette petite voix qui nous souffle qu’untel n’est pas une bonne fréquentation, que vous n’aimeriez pas vivre dans cette maison, qu’il vaudrait mieux prendre l’autre route.
L’intuition, selon le dictionnaire, « est un mode de connaissance immédiat qui ne fait pas appel à la raison. Une intuition n’est jamais la conclusion d’un raisonnement conscient, mais prend la forme d’un sentiment d’évidence qu’on ne peut pas toujours justifier. »
Votre intuition sait au premier coup d’oeil qu’une certaine personne ne vous convient pas. Même si vous n’apprenez qu’après que la personne en question est malhonnête envers son entourage. D’où tenez-vous alors cette connaissance immédiate ? Ce radar, détecteur, cette intuition ?
Je ne prétends pas avoir la réponse à cette question. En revanche, une chose est sûre, il faudrait l’écouter, cette petite voix ! Voici une anecdote récente qui illustre mes propos.
Nous dînions entre copines et une célibataire parmi nous, nous confia l’œil pétillant qu’elle avait craqué pour un jeune homme ! Nous l’assaillirent de questions avec enthousiasme. Elle nous dit alors qu’elle n’allait pas le rappeler, car il avait 6 ans de moins qu’elle, qu’il n’habitait pas la même région, qu’il n’avait certainement pas l’intention de s’impliquer dans une histoire sérieuse, de fonder une famille, etc.. Et que de toute manière elle n’allait pas répondre à son dernier SMS qui proposait une autre rencontre, car de toute manière ce n’était qu’une formule de politesse qu’il avait soi-disant employé !
Nous en étions bouche-bée. Son œil pétillant s’était éteint et elle se tortillait d’inconfort sur sa chaise. Nous lui avons fait part de nos observations. Que nous avions bien vues que son intuition lui disait qu’il était la bonne personne et que c’était son propre raisonnement qui avait pris le dessus par la suite en lui dictant tous les freins qu’elle avait appris tout au long de sa jeune et belle vie bien remplie du haut de ses 35 printemps.
Résultat des courses ? Elle a répondu favorablement au SMS et elle s’est trouvée une âme sœur. L’âme que son intuition a identifié sans équivoque, mais que son raisonnement lui aurait refusé.
Et vous ? Faites-vous confiance à votre intuition ou plutôt à toutes ces pensées et réflexions qui occupent votre tête ?
La pomme au caramel
Cette semaine une idée piquée à mon fils ainé… oui, oui, vous avez bien lu. Il a cherché à impressionner sa copine et il lui a fait ce petit dessert qui de surcroît est de saison. Inratable.
Vous choisissez une pomme bien ferme et l’épluchez (de préférence une Reine de Reinettes). Ensuite vous la couperez en rondelles de 3 à 4 millimètres d’épaisseur avant de lui ôter le cœur au couteau ou à l’emporte-pièce.
Dans une poêle en TEFAL (ou autre surface antiadhésive) vous faites chauffer une cuillère à soupe de beurre. Vous le laisser fondre avant d’ajouter une cuillère à soupe bombée de sucre. Très vite ce mélange va faire des bulles. Vous y poserez vos rondelles de pommes tout en remuant le caramel autour des pommes. Vous retournerez les pommes au bout d’environ 2 minutes quand elles auront dorées pour leur prodiguer le même bronzage de l’autre côté.
A glisser sur les assiettes et déguster immédiatement.
(Petit conseil d’ami : résistez à lécher la spatule qui sert à touiller votre caramel – vous risquez de vous brûler. Le caramel garde sa chaleur pendant des longues minutes !)
Une question d’attitude
Décidément, l’Italie m’inspire. Si ce ne sont pas les recettes si simples et bonnes, c’est sa capitale qui m’invite à la réflexion.
Il y a deux semaines j’étais pour la troisième fois en Italie tout près de Rome pour un déplacement professionnel. J’ai pris l’habitude de m’échapper après mon cours au centre de Rome pour me balader.
Au premier voyage, j’étais comme tout le monde – un peu perdue. Je ne me rendais pas compte des distances, je ne connaissais ni les noms des monuments, ni à quoi ils ressemblaient.
La dernière fois, à mon troisième voyage, au lieu de prendre 1 taxi, j’ai pris le train local et le métro. Au lieu de regarder – désorientée – les appellations des rues, j’avançais d’un pas décidé dans la grande direction qui m’intéressait.
J’avais l’air tellement décidée que les rabatteurs devant les restaurants ne m’interpellaient même pas pour me proposer de jeter un coup d’œil à leur carte. C’est là où je me suis rendue compte que quelque chose avait changé dans mon attitude. Enfin non. C’est mon attitude toute entière qui avait changé. C’est ce qu’on appelle dans la vie professionnelle « l’assertivité ».
Dans votre métier, comme en visitant un pays, vous êtes jugés par l’attitude que vous affichez. Si vous y allez avec aplomb, ou assertivité, vous êtes évalué comme professionnel – ou dans l’exemple comme « local » – même si vous êtes toujours aussi « perdu » !
Et si vous changiez l’attitude que vous affichez ? – Même si vos genoux flageolent, vous élevez immédiatement la perception que votre vis-à-vis a de vous en ne laissant rien paraître de votre incertitude. Au lieu d’être pris pour une touriste, vous passez pour un autochtone. Au lieu d’être traitée comme une petite organisatrice vous vous présentez comme chef de projet. (Même si vous n’en avez pas le titre, vous en imposez !)
Essayez ! – vous serez étonné de constater à quel point votre attitude influence la façon dont vous êtes perçu par votre entourage !
Voir également l’excellent film « Working Girl » (1988) avec Melanie Griffith qui traite ce même sujet avec beaucoup d’humour.