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Pourquoi ?

C’est Etienne Pluvinage qui m’a une fois de plus inspirée pour la dernière newsletter de l’année 2012. C’est en lisant le dernier billet sur son site que j’ai eu l’idée de vous parler de la question magique « pourquoi » :

 

« Les jeunes enfants apprennent 100 choses par jour avec une seule question: pourquoi ?
Les parents et les éducateurs ont tendance à faire taire les « pourquoi » parce qu’ils n’ont pas la réponse ou le temps d’y réfléchir. Ils apprennent à leurs enfants à ne plus questionner, à ne plus apprendre.

 

Je me pose régulièrement la question probablement la plus importante : « pourquoi est-ce que je fais ce que je fais ? ». Elle me permet de redécouvrir ce qui me motive et me fait avancer même quand les temps sont durs. Je retrouve ma raison d’être et j’y puise la force et le plaisir de réussir. »

 

Je trouve une fin d’année particulièrement propice non pas pour les bonnes résolutions, car si celles-ci ne sont pas basées sur notre « raison d’être » comme dit si joliment Etienne, elles ne servent à rien, car elles seront écartées à la première occasion.

 

Et si vous vous preniez le temps avant la fin de 2012 de réfléchir à ce qui vous sort du lit le matin ?  Ce qui vous fait « vibrer » ? Ou plus simplement pourquoi vous faites ce que vous faites ? A quel besoin correspondent vos activités, votre emploi du temps ?

 

En prenant ce temps pour vous, de faire cette introspective, vous êtes certains de trouver ce qui vous motivera l’année prochaine. Par la même occasion vos résolutions pour 2013 sont toutes écrites !

 

Bonne réflexion et excellentes fêtes de fin d’année.

 



Du temps pour soi : Réalité ou fiction ?

En lisant un billet sur le réseau « Etre une femme vous va si bien » je suis tombée sur un excellent article de Laurence Benatar. Elle est Psychosociologue et auteure de plusieurs livres chez Eyrolles (entre autres « 50 exercices de confiance en soi »).

 

Aujourd’hui donc un billet qui s’adresse peut-être plus particulièrement au BusinessWOmen débordées, mais qui donne peut-être aux BusinessMEN des idées de cadeau de Noël ?

 

 

 » Je viens de sortir d’une librairie et j’ai été choquée et ravie à la fois des Une de magazines féminins. La grande tendance est de se tourner vers soi en se posant les questions suivantes : Comment accéder au bonheur ? Quelles solutions pour se sentir bien dans sa vie ? Comment se ressourcer ? Voici quelques sujets très développés dans les médias aujourd’hui.

 

 

J’ai été choquée parce que cela signifie que les femmes n’ont toujours pas intégré cette notion et qu’elles passent en dernier (aussi bien au sein de leur foyer mais aussi sur le plan professionnel). J’ai été par ailleurs ravie car cela donne espoir : et si nous prenions enfin conscience de notre valeur, de notre droit d’entamer une activité joyeuse, instructive ou de bien être sans devoir se sentir coupable ?

 

 

J’ai d’ailleurs vécu l’arrivée dans ma ville de la Zumba et je souhaite partager cette belle expérience avec vous. C’est une belle expérience car le dimanche, avec ma fille de cinq ans (les mamans peuvent emmener leur enfant), je m’accorde 1 heure de lâcher prise total. Non seulement j’ai l’impression de faire la fête entre copines mais en plus je fais du sport sans m’en rendre compte, le rêve !

 

 

Le bonus, j’ai un moment privilégié de complicité avec ma petite princesse. Je me souviens que toutes les conversations des premières séances tournaient autour du mari, qui se retrouvait avec les enfants à préparer le repas du soir, nous étions à la fois émoustillées par cette situation et quelque part on reconnaissait qu’on avait dû vraiment s’imposer pour oser quitter le foyer pour aller ailleurs qu’au supermarché. Eh oui, maman s’amuse !!!

 
Alors, prendre soin de soi : Réalité ou fiction ? Après un an de pratique, nous avons intégré ce moment à notre vie et notre entourage s’en porte très bien. Zumba, cours de dessin, de chant ou d’informatique, prenez du temps pour vous sans culpabiliser, vous le méritez !!! »

 

 

Laurence BENATARFondatrice de Carrière et Image – Psychosociologue -TéléFormatrice
Mon blog : laurencebenatar@wordpress.com    –  Mon site : www.carriere-et-image.com

 



Pourquoi se compliquer la vie ?

Une petite trouvaille sur internet :

 

Pourquoi se compliquer la vie ?

Quelqu’un te manque ? … appelle

Tu veux qu’on se voit ? … invite

Tu veux être compris(e) ? … explique

Tu as une question ? … pose-la

Tu n’aimes pas quelque chose ? … dis-le

Tu aimes quelque chose ? … déclare-le

Tu veux quelque chose ? … réclame-le

Tu aimes quelqu’un ? … dis-lui

Nous n’avons qu’une vie. Gardons-la simple.

 

Main sur le cœur : Vous avez des personnes dans votre entourage qui font des choses qui vous énervent, même les personnes qui vous sont proches. Pour autant vous le leur dites ? ­ Probablement pas. Du coup vous perdez un ou une ami(e) qui est bourré(e) de qualités car ce petit élément dérangeant vous a embrouillé la vue et vous ne voyez plus que cela.

 

Quelle est l’école qui vous a enseigné que vous ne pouvez pas partager en toute gentillesse ce qui vous dérange en une personne? Probablement l’école des croyances. C’est l’école qui commence toutes ses phrases avec « On … ». « On ne fait pas cela.. », « On ne peut pas … », « On ne dit pas … ».

 

« On », n’est pas moi. Parce que pour moi, j’utilise la première personne au singulier pour parler des choses qui me concernent.

 

Reformulons ces phrases en responsabilisant la personne concernée. Au lieu de dire à mon enfant « On ne mâche pas la bouche ouverte » je peux prendre la peine de lui expliquer : « Mon chéri, j’aimerais bien que tu fermes la bouche en mâchant, car je ne trouve pas très agréable de regarder la nourriture à moitié mastiquée dans ta bouche » ou « le bruit que tu fais en mastiquant la bouche ouverte m’est désagréable ». Tout le monde devient responsable. Moi, parce que j’ai partagé mon opinion sans me cacher derrière un « on » et mon enfant car il connaît l’effet du bruit qu’il génère sur moi !

 

Et si vous mettiez la semaine sous l’éradication du « ON » de votre vocabulaire et vous parliez avec vos amis et votre famille « tout simplement » ?

 

 




A chaque problème… une solution !

Un fermier chinois avait une dette envers un vieil homme très riche qui n’était pas seulement d’un physique peu avantageux… mais aussi doté d’un caractère épouvantable.

 

 

Une récolte particulièrement misérable mettait notre fermier dans l’incapacité de régler ses dettes. La prison pour débiteurs l’attendait donc. Le vieux créancier venait s’installer devant chez le fermier, dans le patio constitué de cailloux, pour discuter. Il avait une proposition à faire au fermier :

 

1)      « si tu ne me paies pas, tu vas en prison » sinon
2)      « tu me donnes ta jolie fille comme épouse et j’efface tes dettes »

 

 

Le fermier et sa jolie fille étaient horripilés et désespérés.  Car dans les deux cas la fille était perdue. Sans son père elle ne pourrait faire tourner la ferme et d’un autre côté, épouser le vieux créancier la répugnait au plus haut point.

 

 

Le fermier ne voyant aucune sortie possible faisait une contre-proposition : Il suggéra de mettre 2 cailloux – un noir et un blanc – dans un petit sac. Si la jeune fille retirait le caillou noir, elle devrait épouser le vieil homme et la dette serait effacée. Si elle retirait le caillou blanc, elle n’aurait pas besoin d’épouser le vieil homme, mais la dette serait quand même effacée. Le vieil homme réfléchissait pendant une minute et accepta de jouer le jeu. Il se baissa pour ramasser deux cailloux afin de les glisser dans le sac.

 

 

La jeune fille ayant observé la scène avait remarqué  que le vieux grigou avait mis… 2 cailloux noirs dans le sac !
Mais, que faire ?

1)      choisir un caillou qui serait forcément noir et épouser le vieux pour sauver son père de la prison ?
2)      refuser de choisir, sauver sa propre peau, mais condamner son père à la prison ?
3)      démasquer le vieux créancier en démontrant qu’il avait triché ?

 

Voici les trois options que chacun est capables de trouver. Mais chacune fait un perdant !

 

 

La jeune fille plongea alors sa main dans le sac pour choisir un caillou mais le fît tomber immédiatement par terre. Elle se confondit en excuses pour sa maladresse, car le caillou s’était  mélangé avec tous ceux qui pavaient le sol du patio.

 

 

Elle regarda tour à tour son père et le créancier, puis d’un air penaud elle exclama : « Désolé ! On ne peut pas connaitre la couleur du caillou que j’ai tiré, mais en regardant la couleur du caillou restant, nous pourrons déterminer la couleur du caillou que j’ai fait tomber ! »

 

 

Le vieux créancier ne pouvait évidemment pas admettre qu’il avait triché. Et le fermier était quitte de sa dette tout en gardant sa fille.

 

Vive la créativité et les infinies possibilités qui s’offrent à nous dans toutes circonstances.



Simple et spontanée…

J’ai découvert l’excellent blog de Harald Braha : La blogshpère du commercial. Je suis tombée sur un article qui a attiré mon attention et Harald a accepté de le publier ici pour vous en faire bénéficier.

 

11 ans ! Ma fille, jeune collégienne pleine de vie, me décrit en revenant de l’école toutes les activités palpitantes qu’elle aura en cours cette semaine. Avec enthousiasme, elle loue les connaissances qu’elle abordera, et avec aplomb finit sa longue tirade par : « …et ce vendredi matin, le cours d’EPS est annulé ! Donc signe mon carnet – ici- car je rentre non pas à 7h50 mais 9h50 ! ». Sans trop y réfléchir, je saisis mon stylo et m’exécute dans l’instant.

 

Une fois fait, elle range son « laissez-passer » d’un air triomphal et passe à l’excellent repas que nous allons partager le soir même. Je me laisse porter par cette image réjouissante quand , l’once d’un instant, je réfléchis à ce qui venait de se produire… Non sans un certain amusement, je me rendis compte que je venais purement et simplement d’acheter son idée !

 

Ma fille, un talent fluide emprunt d’assurance insolente et nullement entachée d’une pincée même de doute (en toute objectivité bien sûr), avait appuyé son action avec une absolue certitude. Il est clair que pour elle, j’allais signer ce document, cette action ne laissait pas la moindre place à la réflexion, et le résultat est là : j’ai signé !

 

Aussi, comme ma fille, ne laissez pas le choix à vos clients ! Soyez clair et limpide. Qui est le spécialiste ? Vous, ou votre client ? Votre client a t-il une meilleur maîtrise que vous sur vos produits ? Si c’est le cas, arrêtez-vous tout de suite et révisez vos catalogues ! Vous êtes un spécialiste. Vous êtes incollable et aidez votre client à vous rejoindre sur le chemin de la maîtrise et de la pertinence de vos produits/services.
Soyez le transmetteur de votre passion et de la véracité intrinsèque de votre service/produit.
Enfin, je vous le concède bien volontiers: La Course est constante, le travail primordial.

 

Harald BRAHA  – La blogsphère du commercial

 

Photo de ©Eric Caro/Bonne Pioche


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Je suis une philosophe du quotidien.
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