Tigre ou poule ?
Ce n’est pas un horoscope chinois que je vous propose, mais un proverbe indien :
L’homme poursuivi par un tigre court plus vite que l’homme poursuivi par des poules !
Effectivement, les poules n’ayant pas de dents, c’est plutôt le tigre qui vous fait prendre vos jambes à votre cou !
Ces tigres métaphoriques ont leurs rôles à jouer dans tous les domaines de votre vie à travers des parents exigeants, un patron contraignant, des amis challengeant ou encore un partenaire stimulant. Toutes ces personnes vont contribuer à vous faire avancer plus vite que si vous étiez confortablement installés sur votre canapé entourés de poules bienveillantes qui pondent leurs œufs pour vous !
Une bonne dose de bienveillance est évidemment la base de tout succès harmonieux. Mais nos amis indiens qui se retrouvent à 1,3 milliards d’habitants dans leur pays connaissent bien ce tigre métaphorique. Ils courent très vite et connaissent un développement incroyable.
Et vous ? Êtes-vous entourés de poules qui pondent leurs œufs pour vous ? Auriez-vous besoin d’un tigre qui vous fasse avancer plus vite ?
Oh la vache !
Nos amis bovins peuvent nous enseigner plus d’une chose sur la vente ! Quand j’observe certains entrepreneurs, je suis horripilée. Ils vantent les mérites de leur service ou produit, baratinent et monologuent. Une agitation qui en agace plus d’un et qui provoque généralement le départ précipité des prospects.
Le même phénomène se produit avec les bovins dans les champs. Essayez donc de courir vers un troupeau de vaches pour qu’elles se laissent caresser ou traire. Il y a de fortes chances pour qu’elles fuient.
Si au contraire vous vous placez au bord du champ et attendez avec vos « bons-becs », la curiosité va les faire se déplacer vers vous.
Etre stratégiquement placé sur le marché avec un produit ou un service qui rend curieux, est la recette de toute entreprise qui fleurit.
Quel est votre « bon-bec » qui rend le chaland curieux ?
Détox
Une copine me fait remarquer mon addiction au smartphone. Il est devenu une extension naturelle de mon avant bras.
J’entends. Et je note la synchronicité avec mon prochain voyage. Je vais en effet reprendre le chemin de Compostelle pendant 15 jours à Pâques: destination Saint-Jean- Pied-de-Port. En juillet, je ferai le « reste » des 1000 km de Hendaye à Finisterre.
C’est décidé, je vais faire ce que j’ai partagé dans une autre bulle : du « et ». Je vais cheminer chaque jour en écoutant ce qui se passe a l’intérieur de moi et autour de moi. Sans smartphone. ET le soir je vous raconterai sous forme de conte, métaphore, bulle ou autre anecdote ce que j’ai entendu grâce à ce silence digital.
On dit que c’est le chemin qui compte et non pas la destination. Pour ma part, il va compter et conter ! Je suis impatiente de découvrir ce que j’entendrai !
Pour votre dose de chemin quotidien, vous pouvez vous inscrire sur le blog du chemin ou suivre le conte via Facebook.
Et vous? Comment rendez-vous agréable vos detox personnelles ?
L’humour
Nous sommes une douzaine au cours de yoga ce soir-là. La salle est calme mais dehors, des jeunes s’amusent sur le parking et jouent de la musique à fond.
Geneviève demande d’un ton rieur : « vous pensez que notre silence les dérange ? »
Tous les participants sourient et retournent à leur intériorité.
Geneviève n’a accusé personne, aucune colère dans ses mots, juste une délicieuse espièglerie.
Henry Ward Beecher disait : « Une personne sans sens de l’humour est comme un wagon sans amortisseurs. Il est secoué par le moindre caillou. »
Je peux exprimer mon mécontentement et m’enfoncer dans ma colère – ou bien voir la situation sous un angle amusant. Mon énergie est alors dirigée sur la recherche de la pépite. Le simple fait de chercher quelque chose de drôle à dire fait déjà partie de la solution.
Et vous ? Comment faites-vous pour ne pas être secoué par le monde cailloux ?
Le sac à dos
Quand je randonne, je me fais doubler par des randonneurs plus rapides, moins chargés, plus jeunes. A d’autres moments, j’en double à mon tour et je me dis que leur sac à dos doit être bien lourd.
La réalité est que je ne peux pas connaître le poids de leur sac à dos. Est-il chargé avec du plomb ou des plumes ? Le randonneur fredonnant ou peinant, fait-il la moitié ou le double de son âge ?
Parfois, je m’entends juger l’allure de l’un, la dégaine d’un autre ou encore une attitude particulièrement désagréable.
Mais que sais-je du poids de son « sac à dos » ? Ce poids, réel ou métaphorique, serais-je capable de le porter ? Sort-il d’une longue maladie ? Est-il en deuil ?
Quel sac à dos avez-vous envie d’ouvrir au lieu de juger à l’aveugle ?