Karima
Karima est partout ; En haut des Champs-Élysées, elle distribue des flyers. A un autre moment, elle accueille ses clients derrière son comptoir. Plus tard, elle donne un coup de main dans la salle de massage.
Karima gère un hammam à Paris. Cette Algérienne à l’oeil vif voulait organiser des voyages pour faire découvrir son pays aux touristes français. Ne trouvant aucun assureur qui veuille couvrir ses risques, elle a dû faire preuve de créativité. Elle a décidé d’importer une des plus belles traditions algériennes à Paris
Elle a atteint son objectif en passant par une autre route.
Et vous, quelle route pourriez-vous prendre pour atteindre l’objectif qui vous a échappé jusqu’à présent ?
Un don
Ma récente randonnée m’a donné l’occasion – et le temps – de me rendre compte qu’abandonner n’est pas une option pour moi.
Marre au bout de 20 km sur un marathon de 42 ? – ah non ! Interrompre une randonnée de 1000 km pour une tendinite ? – même pas en rêve !
Sans être une sportive de haut niveau, je me suis trouvée un don : le don de la persévérance.
Un client indécis ? Je le relance. Je lui fais une contreproposition et me rappelle à son bon souvenir jusqu’à ce qu’on fasse affaire ensemble.
Bref, ce don me permet d’aller au bout des projets les plus ambitieux.
Un don n’est pas toujours visible au premier coup d’œil. Quel est celui qui vous permet de vous réaliser ?
Retour aux sources
Un fataliste soutient lors d’un dîner que le monde est corrompu, perdu. Que les politiques et autres éminences grises tirent les ficelles et que le commun des mortels ne peut plus rien faire. Nous courons à notre perte.
Je ne suis pas d’accord. L’optimiste en moi observe le démarrage d’un tsunami ( même un tsunami démarre petit…)
J’observe des vaguelettes qui se démultiplient partout où je vais :
Nous mangeons moins de viande. Nos amis aussi.
Nous achetons chez les producteurs locaux. Leurs magasins affichent complet.
Je prends des vacances en marchant dans la nature. L’engouement pour la randonnée semble confirmer une tendance.
James F. Twyman nous propose de devenir le changement que nous voulons obtenir. « Si vous voulez ressentir la paix, devenez la paix ». Il nous invite à créer d’abord à l’intérieur de nous ce que nous voulons matérialiser à l’extérieur.
Si nous sommes tant de personnes à confirmer une tendance, nous pouvons créer notre propre Tsunami. En revanche, rester sur nos canapés et rouspéter ne sert à rien.
Et vous ? Comment contribuez-vous au Tsunami du changement que vous voulez voir ?
Petites blessures
J’ai une tendance comme tous les optimistes à trouver beaucoup de choses faciles d’accès. Simple à atteindre. Je risque facilement de prendre la grosse tête ou d’avoir les chevilles qui gonflent.
Un marathon ? – c’est dans la tête. 1000km de randonnée ? – suffit de mettre un pied devant l’autre.
Mais je ne suis pas Wonderwoman. Une épine calcanéenne qui retarde mon projet de marathon, ou encore une tendinite qui me fait faire un tour aux urgences en Espagne. Ces petites blessures sont embêtantes, mais elles me gardent humble par rapport à mes capacités.
Mathieu Ricard décrit cet état très joliment :
« L’humilité ne consiste pas à se considérer comme inférieur mais à être affranchi de l’importance de soi.
C’est un état de simplicité naturelle qui est en harmonie avec notre nature véritable et permet de goûter la fraîcheur de l’instant présent.
L’humilité est une manière d’être, non de paraître »
Et vous ? Quelle blessure vous a permis de rester humble et d’apprécier votre nature véritable ?
La parabole du tailleur de pierre
« Un pèlerin, à l’approche d’une ville, voit un homme tailler des pierres.
Il semble fatigué et en difficulté. En bon chrétien, il engage la conversation :
– Bonjour, que faites-vous avec cette pierre, puis-je vous aider peut-être ?
L’homme répond sèchement : vous le voyez bien, je la taille et c’est très dur !
Le pèlerin n’insiste pas. Plus loin, il voit un homme semblant faire le même travail,
Celui-là semble serein. Il lui parle et l’homme lui dit :
– Mon métier consiste à tailler la pierre de telle façon qu’elle puisse prendre la place prévue pour elle dans la construction. Le pèlerin repart content.
Plus loin, il voit un autre homme semblant faire le même travail. Celui-là chantonne, il semble heureux. Ravi, le pèlerin entame la conversation :
– Bonjour monsieur, que faites-vous ? Qu’est-ce qui vous rend si heureux ?
– Je construis une cathédrale ! »
Les trois hommes font le même travail.
Et vous ? A quelle cathédrale contribuez-vous ?