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Pâques, ses œufs, ses lapins et ses cloches

Nous sommes tous sûrs d’une chose: ce ne sont ni les lapins, ni les cloches qui pondent les œufs de Pâques. Pourtant, ce sont eux qui respectivement les distribuent le dimanche de Pâques. Étant allemande, j’ai l’habitude du lapin et de son panier en osier qui m’amène les œufs. Or, en France ce sont bien les cloches qui les sèment. Pour moi, ça « cloche » 🙂 Alors je me suis livrée à quelques recherches.

La tradition d’offrir des œufs remonte à l’antiquité. Déjà les égyptiens et les romains offraient des œufs peints au printemps, car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance.

L’église avait instauré au IVe siècle l’interdiction de manger des œufs pendant le carême. Mais les poules continuaient de pondre. Les œufs pondus depuis le début du Carême – n’ayant pas été mangés – étaient alors décorés et offerts.

De nombreuses coutumes païennes destinées à accueillir le retour du printemps se rattachent à la fête de Pâques. L’œuf est le symbole de la germination qui se produit au début du printemps et le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la fécondité. Voilà pourquoi ces deux-là vont de pair en Allemagne !

En revanche, en Belgique et en France, ce sont les cloches de Pâques qui apportent les œufs. Cette tradition prit naissance vers le VIIe siècle, lorsque l’église interdit de sonner les cloches en signe de deuil entre le jeudi Saint et le dimanche de Pâques. On dit qu’elles sont parties pour Rome pour faire le deuil. Et au plus grand plaisir des enfants, elles reviennent le jour de Pâques en ramenant des œufs qu’elles sèment à leur passage !

Finalement, peu importe qui nous les amène, ces petites douceurs en chocolat, caramel ou croquant. Je vous souhaite à tous des très belles fêtes de Pâques.



Vite, vite : un légume !

Vous connaissez bien cette chanson : vous rentrez du travail, il faut superviser les devoirs, plier le linge et préparer le dîner et tout ceci en même temps. Une viande est facile à faire et rapidement cuite – mais les légumes ?!?

Je vous propose une recette très « business(wo)man débordé ». Vous prenez les poivrons au fond du frigo que vous aviez l’intention de faire (un jour, quand vous aurez le temps !) et vous en faites votre accompagnement.

Idéalement vous utilisez 4 à 6 poivrons de différentes couleurs et vous les coupez en petit morceaux (en enlevant la queue et les pépins). Vous coupez une ou deux gousses d’ail en petits dés et vous les mélangez bien avec les poivrons. Mettez le tout dans un plat allant aux micro-ondes et arrosez généreusement avec de l’huile d’olives ainsi qu’une cuillère à café de sel.

Couvrez votre plat avec un plastique et mettez le tout à cuir au micro-onde pendant 15 minutes à 750 watts. Sortez le plat et mélangez. Re-belotte pour 15 minutes à 750 watts.

En attendant corrigez les devoirs de vos enfants, mettez la table et faites cuire votre viande ! Vos légumes sont prêts !



Enrichissez votre « gâteau de négociation »

Si l’on compare l’accord à négocier à un gâteau, le négociateur inexpérimenté va évaluer la taille du gâteau et essayer d’en remporter la plus grosse part possible.

Le négociateur expérimenté évaluera ce même gâteau et proposera de l’enrichir de façon à ce que les deux négociateurs en remportent chacun un plus gros morceau.

Si nous ramenons cet exemple gourmand à la table des négociations, cela se traduit pour le négociateur junior par une transaction reposant uniquement, par exemple,  sur le prix. Il en remporte le plus gros morceau, alors l’autre partie en remporte forcément moins. Il génère des frustrations.

Le négociateur senior, lui, prend soin de bien évaluer le prix, pose des questions, ajoute des informations sur les conditions du plan de paiement, sur les détails de livraison, sur l’emballage – et cerise sur le gâteau – sur la date de signature.

Nous avons dans ce deuxième cas un négociateur qui à trouvé un accord non seulement sur le prix, mais également sur l’emballage, les frais de livraison, l’échéancier de paiement et la date de signature de l’accord. Chacun des négociateurs sort avec une part de gâteau bien plus complète et plus grande que prévisible au démarrage de la négociation.

Je vous invite donc de regarder à partir d’aujourd’hui – avant de foncer tête baissée dans votre négociation –  quels sont les ingrédients avec lesquels vous pouvez enrichir votre gâteau.

C’est un exercice de réflexion qui se prépare en amont. Et vous vous devez d’y réfléchir pour les deux parties. Quels sont les ingrédients que l’autre partie aimerait ? Elle aime la chantilly ? les copeaux de chocolat ?  du sucre glace ? ou bien des amandes effilées ?  Selon les souhaits exprimés par l’autre partie vous pouvez ajouter ces ingrédients, au cours des échanges,  à votre « gâteau  de négociation ». Ces ajouts ne sont pas forcément coûteux, mais ils vous permettent une négociation « gagnant-gagnant».

Vous verrez c’est enrichissant !



Le petit bonheur des Madeleines du samedi matin

C’est très facile de s’acheter un paquet de Madeleines sous plastique et de les gober une par une…. Mais imaginez-vous la scène suivante : vous êtes en train de vous réveiller un samedi matin et une douce odeur légèrement sucrée vous chatouille les narines ! – c’est ce qui m’est arrivé ce matin.

J’ai suivi l’odeur jusqu’à la cuisine ou j’ai trouvé mon mari avec une poche remplié de pate à la main, un moule à madeleines devant lui et des madeleines bien dorées et odorantes sur le comptoir ! Alors j’ai décidé de partager ce bonheur avec vous dès aujourd’hui, afin que vous puissiez en profiter demain déjà !

Faites fondre 150 grammes de beurre salé. Séparez 5 œufs dans deux bols. Fouettez les jaunes avec 200 grammes de sucre puis ajoutez le beurre fondu et les zestes d’un citron ainsi qu’une pincée de sel. Incorporez doucement 200 grammes de farine.

Dans l’autre bol, montez les blancs en neige en ajoutant une petite pincée de sel.  Mélangez les deux masses et mettez le tout dans une poche  et remplissez les alvéoles du moule à Madeleines à 2/3. Faites cuire dans un four préchauffé à 180°C pendant 10 minutes.  Les quantités indiquées donnent environ 30 pièces, dépendant de la taille de votre moule à madeleines.

Fermez les yeux, je suis convaincue que vous arrivez à humer ce parfum doux du petit déjeuner parfait !

PS : Si vous n’avez pas de poche, vous pouvez remplir les alvéoles du moule avec une cuillère. Et vous pouvez parfaitement utiliser de la farine complète ainsi que du fructose au lieu de la farine blanche et sucre blanc – M. Montignac en serait ravi. (Voir : La méthode Montignac, Flammarion).



Négocier avec les enfants

Avez-vous l’impression – comme la plupart  des parents – que vos enfants sont les pires négociateurs que vous n’ayez jamais eu à affronter ?!? Pourtant, ils ne sont pas formés comme vos interlocuteurs professionnels, ils n’ont que très peu d’expérience et ils n’ont certainement pas lu des œuvres spécialisées dans ce domaine. Et pourtant…

Je vous rassure. Vos enfants sont peut-être des négociateurs « durs en affaires ». Mais en aucun cas sont-ils des négociateurs « gagnant-gagnant ». Rappelons-nous que pour être un négociateur méritant l’appellation « gagnant-gagnant » il faut être dur sur le fond et souple sur la forme. Autrement dit, obtenir le meilleur accord possible tout en gardant ou mieux encore, en améliorant la qualité de la relation avec l’autre partie.

Regardons maintenant nos chérubins. Nous sommes d’accords – ils sont durs en affaires. Mais côté relationnel ? – Ils n’y prêtent aucune attention ! Ils sont vos enfants et ils savent – qu’advienne ce qu’advienne au bout de la négociation vous les aimerez toujours ! Donc, ils ne peuvent pas dégrader la relation, ils négocient que sur un seul axe (le deal) au lieu de négocier sur les deux axes (deal & relationnel).

Vous pouvez d’ailleurs transposer cet exemple dans le monde adulte du travail. Pourquoi est-il tellement plus facile de négocier son salaire au démarrage qu’une augmentation plus tard ? – Simplement parce que « la relation » que vous entretenez avec votre patron se met à travers le chemin de votre négociation « gagnant-gagnant » et vous vous faites échouer vous-même. « Il n’acceptera jamais », « il me rira au nez », « il n’a pas le budget »…. Voici les arguments que votre petite voix avance !!! Vous négociez avec vous-même au lieu de négocier avec votre patron. Il faut que vous ayez une relation avec l’autre partie ET que vous gardiez en tête le deal que vous aimeriez obtenir. Seul si les deux objectifs sont atteints, vous aurez un accord « gagnant-gagnant ».

Analysez vos négociations passées que vous ne qualifieriez pas comme « gagnant-gagnant ». Le bas blesse souvent côté relationnel, soit parce que vous n’avez pas su y rentrer dans la relation, ou bien parce que le relationnel à pris le dessus et vous en avez oublié le deal.

Bonne analyse et bonne chance pour vos futures négociations avec vos bambins et votre patron !


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Je suis une philosophe du quotidien.
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