Tarte aux poires du château d’Assenois
Comme promis lors du séminaire au château d’Assenois, voici l’excellente recette de la tarte aux poires que nous avons eue la chance de goûter.
Pour le fond de tarte, pas besoin de faire une pâte. Vous prenez 5 feuilles de brick et les posez les unes sur les autres pour tapissez votre moule beurré.
Les poires peuvent sortir d’une boite. Mais comme c’est la saison, autant en prendre des fraîches et les mollir (sinon elles ne seront pas cuites à la fin de la cuisson !). 10 minutes au hammam – pardon, dans une casserole avec un fond d’eau – et vos quarts de poires seront prêtes à l’emploi !
Pour la masse accueillant vos poires vous procédez comme suit :
Vous battez 2 jaunes d’œufs avec 200 grammes de sucre jusqu’à ce que la masse blanchisse, vous y ajoutez 150 grammes de beurre fondu et 100 grammes de poudre d’amandes.
Dans un autre bol vous battez 2 blancs d’œufs en neige.
Mélangez les deux masses et coulez-la dans votre moule tapissé de feuilles de brick. Disposez joliment les poires.
Enfournez pendant 30 minutes à 200°C – si vous en avez la possibilité avec la chaleur venant du bas, car votre fond n’en sera que plus croustillant et le dessus joliment bronzé ! Si le haut n’est pas bronzé en fin de cuisson donner un petit coup de « grill ». La réussite de la recette réside dans la cuisson. Il faut que la tarte soit vraiment cuite sinon ce sera moyen.
Bonne dégustation.
Ben Duffy
On peut lire une histoire sur internet, qui est peut-être romancée, mais qui fait référence à des personnes et des faits réels. Dans les années 60, Ben Duffy était commercial dans une société de publicité à New York.
Un jour, il apprit que la société American Tobacco cherchait une nouvelle agence de publicité. Il ne perdit pas une seule seconde pour faire jouer ses relations pour obtenir un entretien avec le Vice Président Marketing d’American Tobacco.
La veille de son rendez-vous, la nervosité prenait le dessus. Cet appel d’offres correspondait au plus gros contrat potentiel auquel son agence n’avait jamais répondu. Il savait qu’il était une agence parmi beaucoup d’autres et – qui plus est – la plus petite. Alors, au lieu d’utiliser son approche plutôt instinctive, il s’assit pour préparer son entretien.
Il devait absolument se différencier des autres agences afin d’avoir une chance de remporter ce business. Ben décida de se mettre à la place du VP Marketing qu’il allait rencontrer et s’imagina ce que lui-même aurait voulu entendre d’une agence de publicité. Il écrivit une liste de 10 questions qu’il poserait à n’importe qu’elle agence de pub potentielle et s’appliqua à y répondre point par point.
Le matin arriva, il se sentait beaucoup mieux et bien préparé. Après s’être présenté à son client potentiel, il lui expliqua l’exercice qu’il avait fait la veille au soir. A sa grande surprise, le VP sourit et lui dit qu’il avait aussi préparé une liste de 10 questions à laquelle il voulait que Ben réponde. Ils décidèrent alors d’échanger leurs listes. Imaginez un instant dans quel état était Ben à ce moment précis. Un budget de plusieurs millions de dollars se jouait sur un échange de listes ! A la lecture des questions, les deux hommes souriaient de plus en plus… sept des dix questions étaient identiques.
Ben remporta le pitch, et pour être exact, il garda le contrat pendant les 20 années qui suivirent et devint ami avec le VP en question. La raison à tout cela ? Il avait démontré sa capacité à se mettre à la place de son client, à appréhender le business en question et à se projeter à travers les yeux du client. En comprenant les motivations, les défis et les préoccupations de son client, il avait réussi à construire une approche de vente gagnante.
L’approche de Ben Duffy est devenue omniprésente depuis les années 60 ! Elle l’est tellement que vous ne vous rendez même plus compte qu’elle est sur quasi tous les sites internet sous forme de FAQ. « Frequently asked questions »… si j’étais l’utilisateur de ce site, quelles seraient les questions que je poserais ? Et même s’il ne s’agit pas d’une vente, est-ce que cela ne « vend » pas à l’utilisateur l’utilisation du mode d’emploi au lieu de passer un coup de fil à une plateforme téléphonique déjà trop encombrée ?
Il ne vous reste plus à vous mettre dans les chaussures de votre client afin de comprendre ses besoins. Vous verrez, vos négociations, vos ventes et vos entretiens ne seront plus jamais pareils.
La tarte à la Mirabelle
Sur demande des copines, voici ma recette de tarte à la Mirabelle – ou à la Quetsche –
c’est de saison !
Vous pouvez acheter votre pâte brisée au super marché ou bien la faire maison.
Vous n’avez besoin que de 5 minutes pour la faire et 10 pour l’étaler et garnir votre moule.
Voici la recette inratable de ma mère :
250 grammes de farine
125 grammes de beurre (bien mou, mais PAS liquide)
60 grammes de sucre
1 œuf
1 belle cuillère à café de vinaigre blanc (eh oui !)
Je ne vous recommande pas de prendre votre robot. La robotique vous fera une pâte collante que vous n’arriverez pas à étaler. Faites comme dans le temps – mettez les mains à la pâte ! Vous pétrissez les ingrédients qui vont vite se lier et s’unir en une boule de pâte bien lisse qui sera facile à étaler.
Farinez votre surface de travail et votre rouleau à pâtisserie et étalez votre pâte bien plus grande que votre moule.
Pour la garniture il faut environ 1,200 à 1,500 kg de fruits que vous laverez et ouvrirez à moitié afin d’en extraire le noyau. Les fruits se posent debout en cercle sur la pâte de l’extérieur vers l’intérieur.
Une fois vos fruits disposés saupoudrez d’une cuillère à soupe de sucre bien bombée et ajoutez de la cannelle si vous aimez cela. Coupez l’excédent de la pâte au ras des fruits. Avec la pate ainsi gagné vous faites des petites boules que vous disposer entre les fruits en guise de « streusel ».
Enfournez à 200°C pendant 30 minutes à chaleur tournante. Dégustez tiède avec une boule de glace vanille !
Un peu de publicité
Mon Blog s’intitule « Boîte à idées pour Business(wo)men débordés » et pour cause, car nous sommes tous en train de jongler entre travail, famille, intendance de la maison et nos hobbies qu’un coup de pouce est toujours le bienvenu.
Le nouveau-né dans la famille pour Business(wo)men débordés est le livre de chevet.
Pourquoi ce titre, me direz-vous ? Cela mérite une explication.
Posez-vous la question suivante : “A quel moment de la journée lisez-vous?” Nos agendas professionnels sont tellement remplis que l’un des rares moments qu’il nous reste est souvent celui avant d’éteindre la lumière.
D’où le livre de chevet ! Les chapitres sont suffisamment longs pour couvrir un sujet, mais pas trop… Je ne veux ni empiéter sur votre temps de sommeil, ô combien précieux, ni vous assommer et vous faire tomber illico dans les bras de Morphée.
Vous ne le savez peut-être pas, mais vous connaissez personnellement un auteur ! Et qui plus est un auteur publié chez Eyrolles, un des plus importants éditeurs français indépendants dans le marché du livre professionnel.
J’ai le plaisir de vous inviter au lancement du livre « La négociation en entreprise » dans la collection « Histoires du Soir pour Business(wo)men débordés ».
L’événement aura lieu le jeudi 29 septembre de 18 à 20 heures à la Librairie Eyrolles au 57 bd Saint Germain 75005 Paris. Métro : Cluny Sorbonne ou Maubert.
Je serai ravie de vous y dédicacer votre exemplaire !
Les bonnes résolutions de la rentrée
Vous vous souvenez de la dernière newsletter avant les vacances expliquant que selon Wikipedia, « les vacances », est un mot qui nous vient du latin vacare, « être sans ». Nous étions donc « sans » nos obligations et «sans » nos occupations quotidiennes, même « sans » newsletter de ma part – et tout cela repose drôlement.
Pendant ces vacances, je me suis rendue compte que cette définition va bien au-delà. Car « être sans, » c’est aussi avoir le loisir d’être « sans » ses inhibitions habituelles, « sans » les limites que l’on se fixe et « sans » la peur du ridicule.
Dans cet esprit, les clubs de vacances ont l’avantage de nous inciter à faire des choses inattendues, non conventionnelles à notre âge, à notre train de vie normal. Et une fois toutes ces limites mises de côté, nous nous rendons compte que nous sommes tous, sans exception, dotés de talents, d’idées et d’audace, souvent insoupçonnés. La peinture sur soie, la danse, une performance sur scène deviennent alors possible.
Pour ma part, j’ai fait du trapèze volant cette année. « Trop vieille, trop lourde, pas assez sportive » aurait été mon jugement avant les vacances. Une fois toutes ces inhibitions mises au placard, je l’ai fait, preuve à l’appui.
Imaginez donc un instant toutes les portes, que dis-je, les tremplins, qui s’offrent à vous et que vous n’avez qu’à pousser/tester pour vous faire vraiment plaisir l’année prochaine ! Ne perdez pas une miette de cette fabuleuse énergie, et mettez une claque à cette inertie que vous avez entretenue bien trop longtemps.
Les bonnes résolutions sont bien plus faciles à prendre à la rentrée qu’au 31 décembre quand tout le monde est fatigué et souffre d’un manque de lumière, de chaleur et d’une overdose de foie gras.
Peu importe votre âge, votre futur est toujours devant vous. Il n’est jamais trop tard pour essayer quelque chose de nouveau – aussi insolite que cela puisse paraître – et de polir ce diamant que sommeille en nous pour devenir brillant.
En avant pour de nouvelles aventures pour cette rentrée 2011. Et je vous accompagnerai avec la newsletter dominicale jusqu’à la prochaine période « sans » !!