Le canard à l’apéro
Comme vous le savez, je ne suis pas fan des biscuits et autre chips qui accompagnent l’heure de l’apéro. Ils ne font que nous engraisser et nous remplir l’estomac avant le repas au lieu d’agrémenter la dégustation de ce verre si mérité et si agréable à déguster.
C’est mon amie Michele qui nous a surpris un jour avec cette idée facile à réaliser et si étonnante à la dégustation :
Vous achetez un radis noir (comme vos grand-mères l’auraient fait !!!) et vous lui retirez son « emballage » noir. Vous le coupez en rondelles fines de 2 mm environ. Vous beurrez un peu la surface de chaque rondelle et y apposez une tranche de magret de canard fumé.
La combinaison du radis, du magret et du beurre qui lie tout cela est un délice – vous m’en direz vos nouvelles ! – Ceci étant dit – chin-chin !
La comparaison comme outil d’influence
Le principe de la comparaison est un outil de base utilisé par toutes les entreprises et commerces.
Monsieur a besoin d’un costume, d’une belle chemise et d’une cravate assortie. Selon vous, par quel produit doit commencer le vendeur avisé ? La chemine, la cravate ou le costume ? On pourrait argumenter que la cravate et la chemise sont les produits les plus faciles à vendre. Moins onéreuses qu’un costume, elles seront faciles à placer. Erreur ! Si notre vendeur propose les chemises et cravates en premier, le prix du costume nous semblera exorbitant – en comparaison.
Si au contraire, notre vendeur vous fait essayer un costume de marque –du genre qui vous change un homme- et que vous avez déjà adopté votre reflet dans le miroir, il lui sera très simple de vous vendre chemise et cravate – voire deux de chaque ! Ces produits sembleront tellement peu importants par rapport au gros de la dépense « qu’on n’est plus à cela près ».
Le principe de la comparaison marche car l’homo sapiens aime choisir le « plus gros steak ». Retournons dans les cavernes de la préhistoire. La nourriture était rare et celui qui mangeait le plus avait la plus grande probabilité de survivre. Cet instinct nous guide encore à ce jour. Nous choisissons en comparant ce qui s’offre à nous. Le petit dinosaure tout frais, ou bien le vieux qui gît mort en bas de la colline et qui sent mauvais ? – La toute petite noix ou la grosse noix bien charnue ?
Voici pourquoi nous nous comparons ce qui s’offre à nous encore aujourd’hui. Initialement pour survivre, aujourd’hui pour faire le meilleur choix pour nous et notre entreprise.
En résumé : Vous voulez vendre un produit qui est au-dessus du budget annoncé du client ? – Alors il faut lui proposer un produit A qui est largement au-dessus de ce budget en premier. Une fois que le client a exprimé que ce produit est bien au-delà de son budget vous lui proposerez le produit B que vous aviez prévu de lui vendre dès le début. Le produit B est toujours au-dessus du budget annoncé, mais en comparaison du produit A il a gagné en attrait. Car maintenant il représente une économie (théorique) !
Envie d’une raclette ?
Qu’est-ce qui nous plaît tellement dans la raclette à part l’agréable moment de détente qui accompagne la cuisson de notre fromage ? C’est cette délicieuse superposition de pomme de terre cuite à la vapeur recouverte d’une tranche de jambon, à son tour couverte d’une tranche de fromage de Raclette. Le tout légèrement grillé et voilà nos papilles en extase.
Or, dans les apparts parisiens, on a du mal à trouver la place pour cet appareil encombrant. Et dans la plupart des familles, un soir de semaine, nous n’avons pas vraiment le temps de faire la mise en place et d’attendre la cuisson de chacun des poêlons, car les devoirs des bambins et l’intendance de la maison nous accaparent.
Mais si vous avez quand même envie de faire saliver vos papilles, je vous propose la raclette « expresse!» Prenez des ramequins individuels, garnissez-les de pomme de terre, jambon et fromage que vous pouvez servir en entrée ou en plat – selon la taille de vos ramequins – lors d’un dîner entre amis.
Pour un repas rapide à préparer en famille, utilisez tout simplement la plaque du four et préparez une « méga » portion de raclette, ce qui vous permettra de servir toutes ces bouches affamées d’un seul coup… de maître !
Si je vous ai mis l’eau à la bouche, alors il n’y a plus qu’à… La variété favorite de la famille Welti est « Le Brezain, » un fromage à raclette fumé – dé-li-cieux!
Suite à « il faut »
Vous avez été nombreux à réagir sur la dernière newsletter portant sur l’éradication complète de la formule « il faut » de notre vocabulaire courant.
Mon amie Diane a partagé avec moi une autre facette de ce thème du CHOIX et du fait de revendiquer la responsabilité de nos actes et de nos décisions. Elle m’a fait part d’un séminaire de « time management » auquel elle avait participé et où le formateur a fait comprendre aux participants la différence entre ces deux expressions :
« Je n’ai pas le temps de…. » et « je ne prends pas le temps de… »
1) « Maman, tu n’as pas lavé mon kimono » – « Je n’ai pas eu le temps ! » (tu m’embêtes, ton vieux kimono peut attendre)
2) « Maman, tu n’as pas lavé mon kimono » – « Je n’ai pas pris le temps ! » (j’en suis désolée, mais je me suis fixée d’autres priorités cette semaine).
Dans le premier cas, je suis une pauvre victime avec plus de choses à faire que d’heures dans la journée. « Je n’ai pas le temps de… » Ce n’est pas de ma faute – c’est à cause de toutes ces choses à faire ! Je subis !
Dans le deuxième cas, c’est moi qui fais mon emploi du temps et qui n’ai pas aménagé mon temps pour mener à bien un projet en particulier. « Je n’ai pas pris le temps de… ». Vous avez listé vos priorités et vous avez pris la décision de vous lancer dans tel projet et non pas dans un autre.Vous supportez de ce fait les conséquences de votre choix, aussi désagréables soient-elles!
« Prenez donc le temps » de réfléchir à cette nouvelle formulation. Bonne semaine !
Il faut ! – ou pas ?
Je viens de faire deux séminaires et les coachs ont mis sur le tapis l’impact de la sempiternelle formule « il faut. » Laissez-moi faire une synthèse des deux explications et vous expliquer ce qui changera – selon moi – dans votre vie, si vous arrêtez de l’utiliser.
Quand on m’a demandé s’il y avait des « il faut » dans ma vie, j’ai bien évidemment répondu qu’il y en avait plein. « Il faut travailler, gagner de l’argent, s’occuper des enfants, du ménage, de l’entretien de la voiture, etc. » Vous connaissez le refrain, n’est-ce pas ?
Maintenant, si nous regardons ces deux mots de plus près – qui est « il » ? Ce n’est donc pas moi. C’est un corps étranger qui m’impose, à moi – adulte responsable – de travailler, gagner de l’argent et gérer l’intendance de la maison. Facile de se dédouaner. Ce n’est donc pas moi qui ai décidé, cela m’a été imposé et maintenant « il faut » que je m’y plie. Je suis une pauvre victime.
Si la formule « il faut gagner de l’argent » est pleine de sens, le « faut-il » réellement ? N’ai-je pas décidé un jour que la carrière de chômeur, SDF ou Rmiste ne me convenait pas et que j’ai donc CHOISI de faire des études, de travailler et de gagner de l’argent ?
« Il faut » aller voir les grands parents. Ça m’est imposé. J’ai envie de passer le week-end à la maison. J’y vais donc contre mon gré. Et à la première remarque, je leur ferai sentir que je ne suis pas là de mon plein gré et que d’ailleurs je serais beaucoup mieux à la maison !
Un choix, c’est quelque chose que JE fais. Et je peux donc déclarer mes choix avec une formule qui ressemble à ceci : « Je choisis d’aller voir les grands parents en acceptant les conséquences désagréables de mon choix. » Je ne subis plus, car j’ai choisi.
J’ai testé pour vous l’éradication complète des « il faut » de ma vie et j’affirme que ça responsabilise et remet les choses en perspective.
Le sevrage prendra du temps mais vaudra la peine, patience !