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Les systèmes de valeurs

Lorsque mon mari et moi nous sommes rencontrés, nous avions deux systèmes de valeurs bien distincts. Je viens d’une longue lignée de viticulteurs, alors que mon mari a grandi dans la cuisine d’un chef couronné d’une étoile au Guide Michelin.

 

 

Lorsque j’avais une petite somme d’argent à dépenser, je choisissais quelque chose de durable, un meuble, un plan de retraite. Mon mari, lui, aurait utilisé cette même somme pour nous inviter dans un restaurant gastronomique pour partager une expérience culinaire aussi unique qu’éphémère.   J’ai toujours considéré que c’était jeter l’argent par les fenêtres et lui, au contraire, pensait que je ne savais pas profiter de la vie. Nous avions simplement deux approches différentes.

 

 

Il nous a fallu plusieurs années pour nous habituer à ces divergences de vues, à nous rapprocher et à nous comprendre. Avec le recul, il apprécie notre intérieur et nos meubles chinés avec amour, et il est vrai que, de temps en temps, lors d’occasions spéciales, je ne dis pas non à un dîner dans un grand restaurant.

 

 

La même chose s’applique dans les négociations. Leurs motivations ne sont pas uniquement portées par la politique commerciale de leur entreprise, mais également par leurs propres perceptions.   A la table des négociations, chacun agit en son âme et conscience ; les négociateurs arrivent avec leurs perceptions, leurs croyances et tout ce qui les a forgés au fil du temps.

 

 

Nous ne sommes pas des ordinateurs, nous ne fonctionnons pas de manière binaire. Rien n’est jamais tout noir ou tout blanc, ça peut virer au gris, ce qui fait de l’homme l’élément le plus complexe à cerner lors des négociations.

 

 

Effectivement, nous regardons le monde avec nos propres yeux de même que nous entendons avec nos propres oreilles. Ce qui est important pour moi ne le sera pas forcément pour vous. De même, ce qui est acceptable pour moi peut s’avérer totalement inacceptable pour vous. Et ce qui peut vous sembler formel peut être informel pour moi.

 

 

Arriver avec 15 minutes de retard à un rendez-vous dans une métropole française ou brésilienne est normal et ne mérite parfois même pas une excuse.  Alors que dans une petite ville d’Allemagne ou de Suisse, la règle veut que vous appeliez pour prévenir et vous excuser de votre retard, même s’il s’agit de 15 minutes.

 

 

Je vous suggère de faire la liste des gens que vous n’appréciez pas et tenter d’évaluer s’ils sont vraiment “mauvais” ou si tout simplement ils ne sont pas à l’image de vos valeurs ou de ce que vous aimeriez qu’ils soient.

 

 

Vous verrez que votre liste de négociateurs « mauvais » diminue à vue d’œil !



Le thon

Je me suis fait tout un plat devant la difficulté de cuire du poisson. Je trouvais difficile savoir quand il était prêt et combien de temps il fallait attendre. Jusqu’au jour où mon mari m’a fait la réflexion suivante : « Chérie, tu peux le manger cru, le poisson – d’ailleurs c’est ce que tu fais chez le japonais – c’est pourquoi toute cuisson à partir du cru est acceptable » !  Avec cette certitude, la cuisson du poisson devient un jeu d’enfant.

 
Aujourd’hui, je propose une recette qui devrait plaire à tous ceux qui ont les mêmes inhibitions en ce qui concerne la cuisson du poisson : je vous propose de servir du thon cru en entrée ! Il faut un couteau qui coupe vraiment bien et :

 

100 grammes de thon par personne ainsi que du sel et du poivre

A cela vous pouvez ajouter selon votre goût :
•    La sauce soja
•    De la pâte de wasabi
•    Des tranches de gingembre en saumure (au supermarché en bocal rayon asiatique)

 

Vous coupez votre thon en fines lamelles que vous disposez sur une assiette. Vous salez et poivrez et laissez vos invités se servir en sauce soja, wasabi et gingembre !

 

Vous pouvez également garder votre steak de thon entier et lui faire faire un aller et retour dans une poêle ultra-chaude pour que les pores de votre poisson se referment immédiatement. Vous le servez rapidement dans une assiette bien chaude, sinon votre poisson se refroidira trop vite, car son centre est encore quasi cru.

 

Facile de faire le plein d’Oméga 3 !



Un sigle de confiance

Cette semaine une petite réflexion sur les gens avec qui nous partageons -ou pas – notre temps précieux de Businessman et woman débordés !

 

Mon mari et moi aimons faire de l’escalade le samedi après-midi et le Nautil à Pontault-Combault propose une très belle salle dotée d’un vaste choix de voies.

 

Les voies sont « ouvertes » (installées pour les profanes) par un « ouvreur », en général un des éducateurs d’escalade toujours sur place pour surveiller les grimpeurs. Chaque ouvreur a sa façon très personnelle de construire le chemin à parcourir, d’enchaîner les prises et de choisir la taille et forme de chacune. Pour finir, l’ouvreur affiche le degré de difficulté de sa voie ainsi que son nom.

 

Très vite – même à mon niveau – on se rend compte qu’on a des affinités avec l’un ou l’autre des ouvreurs. C’est samedi dernier que je me suis rendue compte que je choisissais systématiquement les voies de Stéphane. Car je sais qu’elles sont prévisibles, pas tordues et à mon niveau de compréhension de la voie. Son nom était devenu un sigle de confiance.

 

Ce constat a fait sourire mon mari. Il m’a fait remarquer que j’enchaînais des voies bien plus difficiles en sachant qu’elles étaient ouvertes par Stéphane. Je ne l’aurais pas fait si elle avait été ouverte par un autre ouvreur. Pourquoi ? C’est simple : Je lui fais confiance.

Nous sommes entourés de gens à qui nous faisons confiance. Ils nous font avancer, nous font faire des choses que nous n’aurions pas faites pour ou à cause de quelqu’un d’autre. Bref, ce sont nos mentors. Dans le privé, comme au travail.

 

Sans vous avoir posé la question, je suis persuadée que vous avez déjà au moins une ou deux personnes en tête qui jouent ce rôle pour vous. Si vous ne vous êtes pas encore posé cette question, alors réfléchissez-y. Car ces mentors sont les personnes qui méritent votre temps précieux. Ce sont les personnes qui vont vous faire avancer dans la vie et qui méritent de votre part que vous leur portiez une attention particulière.

 

Bonne semaine bien accompagnée !



La mousseline qui accompagne si élégamment les asperges

Les asperges tombent par définition dans la catégorie : «  inratable », « recette pour les nuls » ou encore « les légumes pour les blondes ». Les asperges blanches, il faut les éplucher. (Les vertes, il suffit de les laver !) Vous les mettez dans de l’eau froide dans une casserole avec une cuillère de sel, et une cuillère de beurre et vous portez à ébullition pendant 2 à 3 minutes. Vous coupez le feu et laissez vos asperges bien au chaud dans l’eau jusqu’au moment du service.
Pour faire une mousseline, il faut une mayonnaise. Et pour ne pas rater celle-ci, voici comment je m’y prends :
1.    un jaune d’œuf
2.    Une cuillère à café de moutarde
3.    Une cuillère à soupe d’eau tiède
4.    Sel & poivre
5.    De l’huile de tournesol (et ou d’olives si vous aimez cela)
Vous mettez les 4 premiers éléments dans votre bol et commencez à battre avec un fouet électrique (sinon à la main). Au bout de 30 secondes vous commencez à verser doucement un filet d’huile dans la masse, tout en battant. Vous versez et battez jusqu’à ce que la mayonnaise prenne ! C’est le moment où d’un coup elle devient gélatineuse et brillante.
Vous nettoyez votre fouet et dans un autre bol vous battez le blanc d’œuf avec une pincée de sel jusqu’à ce qu’il devienne dur.
Vous incorporez le blanc en neige à la mayonnaise avec une spatule avec délicatesse (sans « caser le blanc)  et vos asperges seront en bonne compagnie !
Bon appétit.



Dissocier la personne du comportement

Aujourd’hui, je passe la plume à Etienne Pluvinage, un passionné des mots et des autres. Il m’a fait part d’une belle histoire qui me semble une formidable matière à réflexion.

 

« Comme chaque semaine, j’ai retrouvé hier soir Jean-Michel, mon professeur de Qi Gong. (C’est un art martial chinois thérapeutique et ça se prononce « Tchi Kong ».) Hier soir, nous avons parlé pendant l’échauffement comme d’habitude et nous évoquions un conflit au milieu duquel il se trouve malgré lui. Je ne souhaite pas vous raconter le sujet du conflit mais plutôt la façon dont il réussit à défendre ses intérêts en se protégeant des émotions destructrices.

 

Lorsqu’il se trouve face à la personne à l’origine de la discorde, il parvient systématiquement à dissocier cette personne de son comportement. C’est comme s’il la coupait en deux : d’un côté la personne qui mérite le respect comme tout être humain et de l’autre côté son comportement qu’il désapprouve totalement.

 

Arriver à faire cette séparation lui permet de s’opposer avec détermination sans éprouver de colère pour l’autre. Faire l’amalgame entre la personne et son comportement, c’est courir le risque de haïr l’autre, d’être submergé par cette émotion et de perdre sa lucidité, son discernement, en bref, de perdre ses moyens.

 

 

En dissociant la personne de son comportement, Jean-Michel peut aller jusqu’au bout de la défense de ses intérêts personnels sans pour autant écraser l’autre. Il peut même gagner la partie sans que l’autre ne la perde… »

 

Etienne Pluvinage


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Je suis une philosophe du quotidien.
J'encapsule les petits événements de la vie dans des bulles de bonheur pour vous inspirer avec humour et bonne humeur.

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