…et…
Je joue avec l’idée de participer à un marathon depuis plusieurs années et je me dis qu’il faudrait que je le fasse avant que mes os vieillissants ne veuillent plus.
Quelle destination choisir ? Paris ? – facilement atteignable mais pas exotique. New York ? – mon rêve mais loin, coûteux et pas le temps pour s’amuser sur place.
C’est en discutant avec mon toubib Marathonienne que je me suis rendu compte que je raisonnais avec un OU au lieu d’un ET. Je n’avais pas besoin de faire le choix: courir OU m’amuser. Elle m’a parlé du Marathon d’Alsace. Il passe par 17 villages viticoles et à chaque étape on déguste du vin local ainsi qu’une spécialité culinaire. Le but n’est pas d’être le plus rapide mais de s’amuser en courant et de courir en s’amusant !
Mon choix est fait. Je vais m’inscrire pour courir pendant 42 km ET pour m’amuser culinairement.
Faire un break
L’été est le moment de faire un break. Tout s’arrête : le boulot, l’école, même les associations ferment leurs portes pendant deux mois.
On pourrait craindre d’oublier, de régresser, de stagner. En fait, il n’en est rien !
Cet été, j’ai repris l’équitation après plus d’un an loin des écuries. Hormis les courbatures, je fus surprise et ravie de constater que je me débrouillais mieux qu’avant.
En fait, il y a un phénomène d’intégration lorsque l’on fait une pause. Et si vous reprenez sans appréhension, vous vous rendez compte que vous êtes plus performant qu’avant.
Dans le domaine du développement personnel, on appelle cela le « lâcher prise ». Notre corps assimile les acquis et se les approprie.
Donc, voici ma recommandation : si vous êtes coincés sur un projet, un apprentissage, un sport, faites un break au lieu de vous acharner.
Vous permettez à votre corps, souvent trop sollicité, de s’approprier ce dont vous avez besoin pour être plus performant.
Les ressources
Dans une vie chaque personne a des ressources différentes à sa disposition. Les uns naissent avec une cuillère en argent dans la bouche, les autres dans un bidonville. Les uns sont équipés d’un QI phénoménal, les autres peinent à l’école. Encore d’autres sont d’une nature joyeuse quand leurs pairs sont d’un tempérament morose.
En revanche, une seule des ressources est la même pour le SDF du coin de la rue et pour Bill Gates : le temps. Une ressource non négociable. Les mêmes 60 minutes par heure, 24 heures par jour, et 365 jours par an.
Les équipes marketing du monde entier tentent de nous prendre cette ressource, de nous attraper dans leurs filets. Les 3 heures avant d’aller vous coucher peuvent être consacrées à regarder une émission dont vous avez vu la bande-annonce la veille, lire un livre qui vous a été recommandé sur internet, aller écouter un concert qui a été annoncé dans le métro ou simplement jouer avec vos enfants.
Je vous invite à prendre conscience que votre temps est une ressource précieuse et que vous avez le choix de l’utiliser selon votre élan de vie ou bien de vous laisser manipuler par le marketing intrusif qui vous entoure. Soyons conscients !
Surprise !
L’autre jour je rentrais d’un déplacement d’une semaine. Le matin même mon mari était parti à son tour pour une semaine ; soit deux semaines sans se voir. Rien de bien grave en soit, mais j’étais quand même un peu triste de me retrouver seule.
Quelle fut ma surprise en allant me coucher. Je découvris sous la couette, niché dans mon coussin, une enveloppe et un paquet cadeau ! Mon mari avait pris le temps d’organiser cette surprise avant de son départ. (Ceux qui me connaissent savent qu’il m’a fait promptement pleurer avec cette attention)
Quand est-ce que vous avez surpris la dernière fois quelqu’un qui vous est cher ? – en lui apportant une coupe de champagne sans lui en avoir parlé avant, – en lui dressant une belle table avec des bougies sans raison donnée, – en laissant une carte qui dit « je t’aime » ou encore en organisant un week-end qui coupe du train-train habituel ?
Tout le monde aime les surprises bien intentionnées. Si vous voulez être surpris, alors commencez par surprendre. Vous récolterez toujours ce que vous semez !
Parkinson… pas la maladie
La loi de Parkinson affirme qu’une même tâche donnée à différentes équipes durera systématiquement le temps qu’on a donné à chaque équipe pour l’accomplir. Pour utiliser les mots exacts de la loi : « le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement ».
Personnellement, je suis super efficace sous pression « quand une échéance presse ». Je peux abattre une quantité énorme de travail pendant un minimum de temps. En revanche, quand j’ai beaucoup de temps, les choses s’accomplissent très lentement – voilà la loi de Parkinson en action. Cela vous parle ?
Comme la plupart des professionnels, j’ai trouvé la parade à ce dilemme : Chaque tâche est assortie d’une échéance. Et – ô miracle – les tâches que j’aurais repoussées sans arrêt, sont faites à l’intérieur du temps imparti.
Si vous aussi êtes frustré(e) en regardant votre liste des choses à faire, alors je vous recommande de prendre quelques minutes pour ajouter une échéance à chaque tâche – et vous verrez que votre efficacité augmentera à vue d’œil !
PS : Cyril Northcote Parkinson est un historien britannique et auteur de la loi de Parkinson (1958). Ses observations scientifiques qui contribuèrent au développement de la loi tenaient compte de l’accroissement du nombre d’employés au Bureau des affaires coloniales, ceci malgré le déclin de l’Empire britannique dans le même temps.