Profiter à tout prix
A peine arrivée à Berlin, je déambule sur le Kurfürstendamm afin de renouer avec mes souvenirs qui datent de … il y’a 28 ans ! Je regarde, marche, prends des photos, visite et m’installe finalement dans un restaurant.
Je sors mon calepin pour prendre des notes, organiser mon séjour, préparer mes rendez-vous, écrire un billet. Et là. Rien. Aucune idée, pensée ou inspiration. Le vide. Frustrée, je pose mon stylo. Quel gâchis ! Du temps rien que pour moi – et je n’en fais rien.
Mon regard se perd au loin et les voix des personnes autour de moi chatouillent mes oreilles. Je redécouvre l’accent berlinois. Je vois la façon dont mes voisins s’habillent, se coiffent, se maquillent. Leur façon bien particulière de communiquer et d’interagir.
De retour dans mon hôtel j’ai la tête pleine d’impressions et je compose ce billet.
Cela vous est déjà arrivé de penser que vous gaspilliez du temps précieux, pourtant ce laps de temps vous a permis de voir quelque chose d’essentiel ? Racontez-nous dans un commentaire ci-dessous !
La généralisation
Avant mon récent départ pour la Jordanie, mes amis me disaient que j’étais folle ou inconsciente de me rendre dans ce pays.
Pourtant, la Jordanie est un des seuls pays du Moyen Orient qui ne soit pas touché par la guerre ou les manifestations extrémistes. On la nomme d’ailleurs « La Suisse » du Moyen Orient.
Son seul tord est sa situation géographique. C’est comme si on disait que l’Autriche est un formidable constructeur automobile, à cause de sa proximité avec l’Allemagne !
Mais qui n’a jamais jugé quelqu’un sur ses origines, sa couleur de peau ou sa religion sans avoir pris le temps de connaître la personne en question ? Nos plus belles surprises ne sont-elles pas là ? La Jordanie l’a certainement été pour moi.
Quelle belle surprise avez-vous vécue ? Racontez-nous dans un commentaire ci-dessous.
Jeudi matin
On est jeudi. Il est 6h45. Je suis sur le quai du RER. Fatiguée. Il pleut à verse. J’ai animé 3 jours de séminaire et j’ai encore 2 jours devant moi. Une montagne ! – et je suis déjà épuisée. J’ai envie de retourner dans mon lit bien chaud pour terminer ma nuit… Mais le client m’attend.
Je me mets en route. Je fais le premier pas. Et un autre. Et un autre. Une fois arrivée chez le client je vérifie mon matériel, je prépare la salle, j’accueille les participants, je lance le programme. Avant que je m’en rende compte nous déjeunons et la journée commence à tirer à sa fin.
Pourquoi ? Au lieu de regarder 2 looooongues journées insurmontables, j’ai regardé la prochaine tâche à faire. Monter dans le RER. Demander un badge à l’accueil. Vérifier mon matériel…. Chacune aussi simple que l’autre.
Avez vous rechigné dernièrement devant un projet ambitieux parce qu’il vous semblait inatteignable ? Alors quel serait le tout premier pas que vous devriez faire pour l’accomplir ?
Vendredi soir, 20h, Champagne.
En neutre
J’adore me lever tôt. Je préfère organiser ma journée pour éviter que celle-ci ne m’organise. Mais avant d’enclencher la première, je débraye.
Un expresso délicieusement odorant à la main, je m’installe dans mon canapé et je mets mon cerveau en « neutre ». Au lieu de faire hurler mon moteur dès le réveil, j’efface toutes mes pensées, ma to-do-liste de la journée et mes préoccupations.
Cela me donne l’impression de pouvoir « sentir » mon cerveau. C’est étrange, nous ne nous préoccupons de notre matière grise que lorsque nous avons mal à la tête. Quand vous le mettez en neutre, vous pouvez le sentir et ces quelques secondes changent le reste de la journée.
Et vous ? Comment faites-vous passer en « neutre » ? Racontez-nous en laissant un commentaire ci-dessous.
Une parabole
Je m’installe à côté d’un couple américain dans une trattoria de Rome. J’entends ma voisine dire à son mari que la serveuse avait oublié leur carafe d’eau.
Spontanément, je leur propose de profiter de la mienne que je ne finirai pas de toute manière. Touchés, ils me proposent en échange de goûter au vin blanc bien frais de leur pichet ! Quelle miracle à proximité du Vatican: transformer ainsi de l’eau en vin !
Je n’avais probablement pas compris l’histoire de la bible jusqu’à ce jour mais grâce à cette expérience, je me dis que nous pouvons tous transformer notre eau en vin. En donnant de bon cœur.
Avez-vous transformé de l’eau en vin dernièrement ? Racontez-nous votre histoire dans un commentaire.