« Big hug » ou une belle accolade
Tous mes amis le savent : j’adore faire des » big hugs » – dans la langue de Molière une belle accolade. J’aime ce contact physique avec les personnes que j’aime, en donner un à quelqu’un dans la détresse ou en faire un pour célébrer. Bref. Toutes les excuses sont bonnes.
Lors d’un de mes cours de coaching, j’observe un participant qui me semble dubitatif, voire en souffrance. Après l’exercice je lui demande s’il a besoin d’un » hug « . Il me regarde du haut de ses 2 m et me lance : » ce n’est pas plutôt toi qui en a besoin ? »
Vexée, je me détourne et trouve vite une autre personne qui veut bien de mon accolade. Et c’est à ce moment-là que je commence à comprendre. Il avait raison. J’avais proposé de distribuer un hug non pas parce que LUI, mais parce que MOI j’en avais envie. J’avais projeté mon envie sur lui.
Je lui partage ma découverte un peu plus tard – après tout nous sommes en coaching, l’endroit parfait pour avoir ce genre d’échanges – et il m’explique sa perspicacité : » Quand mon père avait envie de manger, il disait à ma mère – chérie, les enfants ont faim !!! « .
Alors vous ? laquelle de vos envies projetez-vous sur d’autre ?