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Une mauvaise habitude

Voici une invitation intéressante : réfléchissez à l’une de vos habitudes néfastes et accordez-lui toute votre attention.

Si par exemple vous voulez vous occuper de vous au lieu de vous laisser engloutir par le travail et être irascible, vous pouvez mettre votre réveil 2 fois par jour pour vous réserver un moment rien qu’à vous : Une sieste de 5 minutes, 1 bonne tasse de thé, une posture de yoga, appeler des amis…

Pour ma part, j’ai la fâcheuse habitude de penser que tout est toujours de ma faute. Je suis coupable du malheur des autres sans avoir été ni entendue, ni jugée.

Alors j’ai décidé que pendant 21 jours – le temps qu’il faut pour ancrer une nouvelle habitude – je vais analyser chaque soir – RDV dans mon calendrier à l’appui – si, ou quand, j’ai encore subi mon propre jugement.

Et vous ? Qu’est-ce qui mériterait toute votre attention ?



L’eau et l’habitude

horseshoe-bend-1908283_640L’eau est une force tranquille. Sans qu’il n’y paraisse, elle creuse un canyon, le lit d’une rivière ou un nouveau chemin dans les roches les plus dures. Si vous voulez faire dévier l’eau d’un premier sillon, il faudra vous armer de patience et laisser l’eau – avec beaucoup de douceur et de régularité – creuser un nouveau chemin.

Il en va de même des habitudes. Les fumeurs, les gourmands et autres sportifs savent de quoi je parle. Le sillon creusé par une routine est difficile à quitter. La cigarette après le repas, le café dès le réveil ou encore le chocolat en fin de journée sont des plaisirs auxquels il est difficile de renoncer.

C’est en instaurant une nouvelle habitude au réveil ou après le repas que je peux creuser un nouveau sillon : au lieu du café, je prends du thé. Au début, il n’y a pas de sillon. Mais au fil des jours et des semaines, je prends l’habitude du thé et le sillon de l’habitude commence à se creuser. Cela prend du temps.

Mark Twain disait : une habitude ne se jette pas par la fenêtre. Elle se descend par les escaliers, marche après marche !

Quel sillon avez-vous envie de creuser tout doucement pour créer cette nouvelle habitude tant désirée ?



Un p’tit verre ?

 

 

 

L’alcoolisme mondain concerne souvent le cadre qui a bien mérité un petit apéro en rentrant d’une longue journée de travail. Et puis une bonne bouteille de vin en mangeant, ne peut pas faire de mal, n’est-ce pas ? Il se sent alors en forme et détendu. La vie est belle, autant en profiter et prendre un petit whisky avant de se coucher, non ?

alcoolisme

 

Où est la frontière entre le petit remontant et l’alcoolisme ?
Notre corps n’est pas fait pour les excès. Alcool, nourriture, travail ou même le sport.

 
Quand ce petit bourrelé s’installe sur ma hanche, je le cache avec un pull ample et continue à manger.
Quand un verre ne suffit plus pour me détendre, j’en bois deux.
Quand le patron demande plus, j’emporte du travail à la maison.

 
Beaucoup doivent toucher le fond avant de prendre la décision de lâcher ce qui les détruit. « Il faut aller jusqu’au bout de sa connerie avant de changer » médisait récemment un ami.

 
Vous laissez-vous déborder par certaines habitudes ? Avez-vous vraiment envie de toucher le fond ?  Pour ma part je suis en train de prendre le taureau par les cornes avant de me laisser emporter par le taureau !

 
Prendre conscience de nos mauvaises habitudes est le premier pas pour les éradiquer. En avez-vous identifié ?

 

 

 



Autrement

L’homo civilisatus, c’est-à-dire vous et moi, vit avec ses habitudes. C’est  John Dryden qui en a fait un résumé intéressant :  « Nous façonnons d’abord nos habitudes, puis nos habitudes nous façonnent.  »


Quand je regarde autour de moi, je remarque à quel point j’enchaine les mêmes gestes, les mêmes habitudes, chaque jour sans les mettre en cause, sans les améliorer ou les questionner. Je m’asseye  toujours sur le même siège pour dîner, je me  gare toujours au même endroit, je pose mes affaires toujours sur la même étagère, etc.


Dès que nous faisons les choses – de façon exprès ou pas – autrement, nous remarquons que nous sommes stimulés par ce nouvel angle. Lors d’un dîner avec des amis je ne suis pas assise au même endroit que d’habitude et je vois une grosse toile d’araignée dans le lampadaire que je ne pouvais pas voir de ma place habituelle… j’allume une bougie à un endroit où je n’en avais jamais posé et sa douce lumière me rappelle la beauté du cadre qui est posé juste au-dessus… le matin, au lieu d’écouter ma chaîne radio habituelle, je change et me fais surprendre par une musique qui me rappelle un événement particulièrement heureux !


Alors c’est quoi ce « stimulus » ? Selon le dictionnaire il désigne tout ce qui provoque une excitation allant d’un son, à un stimulus visuel, une source chaleur, la sensation de gravité, un événement, une odeur, etc.

Alors  qu’est-ce qui vous stimule ? – ce week-end à cheval dont vous rêviez depuis des mois ou des années et qui vous fait déborder d’énergie et d’anecdotes à raconter ? – ce repas au restaurant avec des êtres chers qui a excité vos papilles ? – ce changement de travail qui stimule à nouveau votre créativité et votre enthousiasme par des gestes que vous n’aviez plus qu’exécuté « par habitude » ?


Si les trois mots suivants vous font défaut dans votre vie quotidienne :

Stimulus – Excitation – Créativité

…il est grand temps de les provoquer.


Je ne dis pas que c’est facile, mais maintenant que je vous en ai parlé, c’est comme si j’avais allumé la lumière dans la cave, vous aurez vu ce qu’il y avait. Même si j’éteins à nouveau, vous ne pouvez plus revenir en arrière – vous ne pouvez plus dire que tout était noir, que vous n’avez rien vu ! Alors retroussez vos manches et faites comme Mark Twain vous suggère : « On ne se débarrasse pas d’une habitude en la flanquant par la fenêtre ; il faut lui faire descendre l’escalier marche par marche.  »


– allez-hop, c’est parti, engagez-vous sur la première marche !