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Sauveur

Nombreux sont les “sauveurs”. Aider l’autre, vouloir le sortir de sa misère, sa tristesse ou sa maladie, à force de volonté de bons conseils. Nous aimons aider et faire du bien autour de nous.

Nous demandons-nous si les personnes que nous voulons sauver ont envie de l’être ?

Souvent, nous fourbissons nos armes pour voler au secours de personnes qui ne nous ont rien demandé.

Est-ce pour faire du bien à l’autre ou à nous-même ? Notre impression d’avoir été utile n’est-elle pas une illusion ?

Notre rôle de “sauveur” ne serait-il pas de tenter de donner envie à l’autre de se sauver lui-même … éventuellement en nous demandant notre aide ?

Et vous ? Apportez-vous VOS solutions ou bien êtes-vous à l’écoute des demandes ?

PS. Cette bulle vibre aussi sur les ondes de YouTube. C’est par ici.



L’écoute

Dans tous les domaines de la communication l’écoute est la compétence charnière. Que cela soit dans la vente, la négociation ou encore dans la communication nonViolente, s’il n’y a pas écoute, il n’y a pas succès à la clé. Je m’explique :

 
Dans la vent, par exemple, le mythe que le vendeur performant est celui qui place le plus d’arguments et qui est un véritable moulin à paroles,  est depuis longtemps révolu. Un vendeur qui n’a pas pris le temps d’écouter les besoins de son client, ne peut alors pas lui proposer une solution qui comble les besoins qui lui sont propres.
Si nous passons à la négociation, le même raisonnement s’applique. Si je pose beaucoup de questions à l’autre partie et écoute attentivement ce qui ne lui plaît pas dans mon offre ou ma prestation, je suis en mesure de lui faire une proposition qui vise à combler ses intérêts, tout en sauvegardant les miens.

 
Dans la communication nonViolente le même principe s’applique. L’écoute est alors dotée d’une qualité supplémentaire. On parle de « l’écoute empathique ». Par rapport au simple fait d’écouter, d’acquiescer et de reformuler les propos de mon interlocuteur, j’ajoute ici la qualité de l’écoute. On laisse parler l’autre, encourage son récit  et au lieu de juger, d’ajouter ou bien proposer une solution personnelle à la problématique on répond par exemple: « je comprends ».

 
Imaginez-vous un scénario où votre interlocuteur vous demande comment vous avez vécu un événement très personnel, comme l’enterrement d’un parent par exemple. Vous réfléchissez et cherchez au fond de vous-même pour formuler une réponse qui correspond exactement à ce que vous ressentez. Vous vous livrez en quelque sorte à votre interlocuteur. Si celui-ci ne fait qu’acquiescer et ajoute illico presto « tu sais, moi, quand ma grand-mère est morte, j’ai fait ceci et cela et blabla… tu devrais d’ailleurs… »  vous ne pouvez pas vous empêcher d’être frustré, car vous avez l’impression qu’on ne vous a pas écouté.

 
En revanche, si votre interlocuteur vous laisse parler, acquiesce avec bienveillance durant votre récit et vous regarde en vous disant « Je comprends » sans ajouter autre chose, c’est alors que vous avez l’impression d’avoir été entendu par une personne empathique.

 
Je vous invite de vous écouter attentivement cette semaine. Est-ce que vous échangez des informations avec votre interlocuteur ou est-ce que communiquez avec lui ? Pour le second il, n’y a qu’un qui parle et l’autre qui écoute!

 
Excellente écoute !