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Couper le cordon

A peine avons-nous vu la lumière du monde, il faut déjà couper le cordon qui nous relie à l’ancien. Aucun retour en arrière possible. Nous pouvons regarder le ventre de notre mère avec nostalgie, mais y retourner est impossible.

Le passage d’un état à un autre nous poursuit toute notre vie et les cordons se coupent.

Pour des raisons de sensiblerie et de nostalgie, l’humain essaie de garder l’ancien tout en incarnant déjà le nouveau. C’est comme si l’oiseau se trimballait avec sa coquille d’œuf ou le serpent avec sa vieille peau.

Les choses à moitié terminées ont forcément une conséquence. Nos mains, cœurs, têtes sont occupés avec l’ancien et ne peuvent se consacrer à 100% au nouveau.

Marie Kondo, reine du rangement, prône ce laisser partir. Remercier l’ancien avant de l’écarter et faire toute la place nécessaire pour ce qui EST.

Envie de donner toute sa place à votre présent et votre futur ?
Couper le cordon était vital à notre naissance. Ça continue à l’être.

Cette bulle vibre aussi sur les ondes de YouTube. C’est par ici.



« Gone fishing »

Les pourvoiries* du Canada permettent de s’échapper du bruit des grandes villes pour se ressourcer au bord d’un lac.

gone-fishingPas de téléphonie, pas d’internet. On est alors forcé d’apprécier ce qui se présente à nous. Des arbres à perte de vue, des cris d’oiseaux et des nuages qui se prélassent sur une toile bleu acier, le soleil sur la peau.

Peu à peu le stress tombe et ne rien faire n’est plus l’inaction mais le choix d’apprécier ce qui est autour de moi. Là, maintenant.

Et si nous mettions de temps à autre un panneau « Gone fishing »** sur notre porte, pour que « ne rien faire » soit le choix « d’apprécier le moment présent » ?
Une recette infaillible pour faire durer les effets bénéfiques de nos vacances !

 
*Comme le concept de la pourvoirie n’est pas connu chez nous, voici la définition : un pourvoyeur loue pendant 99 ans un terrain dans une forêt, généralement avec un lac, où il pourvoie des chalets et autres services récréatifs aux clients.

** parti(e) pêcher



La moitié égale le double

 

« Les bourrelets se sont installés !!! »  – est le cri du printemps dans bien des chaumières. Et la course à la cryothérapie, au roulé-palpé et autres suppléments alimentaires dits amincissants est lancée.

 

pizza

Pour ma part, j’ai fait une découverte intéressante. Alors que j’étais en déplacement professionnel à l’étranger,  je me suis retrouvée sans connexion internet dans un de mes restaurants favoris (italien évidemment). J’ai commandé la même salade et la même pizza que les fois précédentes. Seule différence : rien pour me distraire. Résultat: je n’ai mangé que la moitié de ma pizza. Au lieu de me faire un repas à 800 calories j’en ai fait un a 400.

 

Et le tout sans aucun effort. Tout simplement  en étant présente, non pas seulement physiquement, mais aussi  mentalement à ce que je mangeais.

 

Deux fois plus présente pour manger deux fois moins !

 

Cela me fait penser à tous les repas que je prends devant mon ordinateur en travaillant sur une proposition ou en consultant un fil d’actualité sans prêter aucune attention à ce que j’avale. J’ai mérité chacun de mes bourrelets ! Beau rappel a l’ordre de dame nature.

 

Et vous ? A quoi vous ne prêtez que la moitié de votre attention et qui en mériterait le double pour diminuer encore autre chose ?

 

 

Lorsque vous aurez trouvé, partagez-le !!

 

 



Ici et maintenant

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Quand j’écoute mes pensées, je m’entends m’inquiéter sans cesse : « j’espère que mon RER sera à l’heure, pourvu que les enfants aient entendu leur réveil, quelles questions mes clients vont-ils me poser ?  … »

 


Toujours des interrogations et des inquiétudes qui concernent le futur. Et pourtant, je ne peux pas contrôler le futur à coup d’inquiétudes ! – Elles ne servent qu’à pourrir le présent.

 


D’un autre côté j’ai des pensées qui concernent le passé. Elles commencent en général par « j’aurais dû … leur demander, les appeler, les prévenir, l’organiser…. ». Mais là non plus, je n’ai aucun pouvoir. Aucun. C’est trop tard.  C’est le passé.

 


En revanche, ici et maintenant j’ai le choix. Je peux faire et penser ce que bon me semble. Je peux décider de prendre le temps de composer cet article, de le peaufiner,  de me faire une tasse de thé, de faire une pause … de profiter de la vie.

 


Avant de vous quitter pour les fêtes de fin d’année j’ai envie de vous inviter au présent, le seul moment sur lequel vous avez la toute-puissance : l’ici et maintenant !  Qu’en ferez-vous ? J’espère que vous allez en profiter pleinement !

 

 



Pétillant

 

Voici le mot que j’ai choisi pour donner du souffle à 2013 : pétillant !

 

Une image de champagne m’apparaît immédiatement. Un sentiment de joyeuse improvisation. Un besoin simple de profiter de la vie.

 

Le joyeux « Bonne Année ! » qu’on nous souhaite est souvent accompagné de vœux qui concernent le futur. Mais le futur n’est pas maintenant. Ces vœux nous connectent à quelque chose qui n’est pas encore. Ou pire. Ils éveillent une crainte que ces vœux sont peut-être irréalisables !?!

 

Au lieu de vous projeter vers un futur incertain, je vous invite à profiter des bulles qui vous entourent. Ceux qui pétillent autour de vous à tout moment.

 

Profitez du moment présent. Attrapez les bulles qui se présentent à vous, et votre année sera … pétillante !