Tag: bon



Les 3 passoires de Socrate

 

Quelqu’un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

3-passoires« Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?
–    Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test. Celui des 3 passoires. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
–    Non, j’en ai simplement entendu parler…
–    Très bien, tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
–    Ah non ! Au contraire.
–    Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain si elles sont vraies. Il reste une passoire, celle de l’utilité.
–    Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?
–    Non, pas vraiment.
Alors, conclut Socrate, si  ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? »

Et vous ? Utilisez-vous les trois passoires de Socrate ?



Le bouledogue

Voici une anecdote qui m’est arrivée,  il y a de cela quelques années. J’organisais un événement en collaboration avec une employée d’une agence événementielle qui avait l’habitude de se faire épauler par son patron quand elle se sentait dépassée par le sujet traité.

Son patron était loin d’être agréable et affichait l’attitude d’un bouledogue tant sur sa façon de parler que sur sa manière de négocier.

La veille de l’événement nous organisions une réunion préparatoire avec la collaboratrice et le patron afin de faire un point sur les détails à  finaliser. Le bouledogue – fidèle à sa réputation – s’est mise en colère, s’est mise debout pointant un doigt menaçant dans notre direction, accompagné d’une menace – et a quitté la pièce tout en claquant la porte.

Pas besoin de dire que nous en étions bouches-bées. Sa collaboratrice arborait un petit sourire gêné tout en s’excusant de l’attitude de son patron et nous demandait de l’aider – elle – à solutionner le point de litige lors de son absence.

Vous reconnaissez la technique ? Cela vous paraît hollywoodien ? Eh oui. C’est la technique du bon et méchant  flic. Un des deux se met en colère, menace et joue le mauvais et l’autre joue le rôle du bon, celui qui est raisonnable et auquel on peut se confier et à qui on va faire des concessions.

Méfiez-vous de ce petit jeu. Il est subtil et on s’y fait prendre facilement tout en perdant quelques plumes.