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L’arbre magique

La loi de Murphy s’est déchaînée pour Sandrine ce jour-là : une crevaison en allant au bureau, un client mécontent, un collègue odieux, le patron 45 minutes en retard pour la réunion, l’ordinateur qui plante. Sandrine vacille entre colère, exaspération et l’envie de pleurer.

Une collègue propose de la ramener le soir en voiture à la maison et se fait inviter pour boire un verre.

En traversant le jardin, Sandrine s’arrête devant un arbre, pose ses deux mains sur le tronc, s’appuie, prend une grande inspiration. Ensuite seulement, elle ouvre la porte.

A la surprise de sa collègue, la Sandrine maussade est maintenant rayonnante. Elle joue avec ses enfants, embrasse son mari et semble parfaitement gaie et heureuse.

Sandrine explique : « le soir en rentrant, je dépose mes soucis du jour au pied de mon arbre magique. Je lui demande de me les garder pour que je puisse me consacrer pleinement à ma famille.

Le matin je vais pour les reprendre, mais l’arbre a fait disparaître magiquement la plupart de mes soucis pendant la nuit ! »

Et vous ? Où pourriez-vous déposer vos soucis pour qu’ils ne s’insinuent pas dans d’autres aspects de votre vie où ils n’ont aucune raison d’être ?



Un arbre

4493901776_IMG_1449 2Jutta est la personne avec les racines les plus solides que j’ai eue le plaisir de rencontrer.

Elle est l’image même de l’arbre ancré dans le sol, car elle n’a jamais quitté son village natal, parle avec le même dialecte peu importe la langue qu’elle emploie et représente à elle toute seule une région et l’art de vivre local.

Jusqu’ici rien de bien étonnant – sauf quand cette fille de campagne chausse son sac à dos, traverse l’Inde à pied, ou trouve une excuse pour papoter avec n’importe quel étranger qui se trouve sur son chemin dans un pays inconnu.

Elle a une ouverture d’esprit qui fait défaut à pas mal de citadins qui se complaisent dans un rôle de cosmopolite. Pour ma part, j’ai pris une leçon d’humilité en sa présence. Elle me disait admirer ma vie de business woman polyglotte, de serial pigeon voyageur. Et pourtant.

Pour rester dans l’analogie de l’arbre, Jutta à des branches qui tendent dans toutes les directions : la philosophie, les religions, l’ouverture d’esprit, l’absence de jugement… un exemple pour beaucoup.

Elle combine parfaitement les racines les plus profondes avec les branches les plus longues. Pourtant, elle est toujours là où moi je suis née.

Quel est « l’arbre » que vous admirez dans votre terre natale qui a des branches plus longues que les vôtres ? Dites-le lui. Vous lui ferez plaisir, et vous adosser à son tronc vous fera le plus grand bien. J’en ai fait l’expérience.



Pourquoi un sapin de Noël ?

Il est aussi appelé «arbre de Noël», «sapin des fêtes» et «sapin des réjouissances». Son installation dans les foyers et sa décoration est une tradition païenne,  qui a été «christianisée» tout au long du Moyen Age par les Églises.

A l’origine les Celtes considéraient le 24 décembre, comme le jour de la renaissance du Soleil. Ils avaient coutume d’associer un arbre à chaque mois lunaire et ils avaient dédié l’épicéa, qui était l’arbre de l’enfantement, à ce jour-là.

Et c’est finalement en 1521 que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il représentait à l’origine l’Arbre d’Eden dans les mystères joués la veille de Noël sur les bords du Rhin. Pour le décorer, on attachait des pommes (fruit interdit du Paradis) à ses branches.

Dans le cadre de la tradition chrétienne, l’arbre de Noël ne doit pas être érigé avant la veille de Noël, c’est-à-dire le 24 décembre et doit être enlevé douze nuits après, le jour de l’Épiphanie.

Mais, peut-être cette année vous n’avez pas envie de vous embêter d’un arbre dans le salon – trop salissant, trop encombrant – et en plus vous fêtez Noël à l’extérieur ! Voici donc quelques alternatives sympas pour décorer la maison et pour sortir vos belles décorations quand même : vos bols, vases et autre récipients en verre feront d’excellent «Bols de Noël» !