Articles

[layerslider_vc id= »7″]


Habitudes alimentaires

Une bulle partagée par une lectrice fidèle suite à la bulle « comestible »:

cochonMon père était boucher dans une petite ville de province. Enfant, je l’accompagnais dans ses « visites », à l’abattoir de la ville, chez les fermiers … J’ai adoré ces moments partagés avec lui, et je me souviens en particulier d’un jour où nous avons transporté un cochon, qui a réussi à sauter du camion et s’est sauvé dans les champs de maïs.

Très drôle de voir mon père et son aide essayer de bloquer l’animal qui suivait son instinct de survie qui le faisait courir à toutes pattes !

Aujourd’hui, je suis végétarienne. Pour exorciser ? Peut-être. Mais surtout parce que j’ai écouté ceux qui me disaient que le monde de demain ne supporterait pas l’élevage intensif comme il se profile, et que si nous mangeons des vaches, des lapins et des moutons, pourquoi pas des chats ou des chiens …

Et vous, quand avez-vous continué une pratique historique sans vous demander si elle était encore bien-fondée de nos jours ?

Végétariennement vôtre,
Valérie

Encore carnivorement vôtre,
Gundula



Comestible

Male Springbok (Antidorcas marsupialis) Skeleton Coast Park, Namibia.En Safari à cheval notre guide biologiste pointe dans la direction d’un troupeau et proclame « Springbocks ! » puis elle ajoute « ils sont délicieux !». – Surprise par cet ajout un peu saugrenue je souris de son humour oh so british.

Peu après, elle nous fait découvrir des oryx sous un arbre et ajoute une fois de plus « très bons sur le BBQ ».  Je me pose la question si je suis juste en face d’une carnivore avérée, si son humour est décalé ou si ici tout est jugé par sa comestibilité ?

Il s’avère que dans un pays où il n’y a pas d’eau pour faire pousser des fruits ou légumes, les habitants se rabattent sur de la viande. Ce n’est pas vraiment un choix. Ils ne chassent pas pour les trophées, ou autre effets secondaires, ni les animaux en voie de disparition. Juste ce qu’il leur faut pour manger.

Juger à travers les yeux de l’hémisphère nord comment les habitants de l’hémisphère sud gèrent la sècheresse serait injuste. Souvent il faut une explication pour comprendre ce qui nous paraît bizarre.

Et vous ? Quand avez-vous jugé sans avoir pris avant le temps de comprendre ?



Le choix de la confiance

En passant la sécurité de l’aéroport en Italie, je me rends compte que mon iPad n’est pas dans mon sac à dos. Explication possible: Il est resté dans la voiture de location mais je n’en suis pas sûre.

ipad-clipart-black-and-white-clipart-panda-free-clipart-images-9clQZs-clipartJe fonce au comptoir du loueur. Un jeune gars caché derrière ses lunettes miroir évacue ma demande en me disant que la voiture est partie au lavage et que l’opérateur de la station est parti déjeuner. Arh.

Il me propose de m’appeler dès leur retour. J’ai un doute mais je fais le choix d’avoir confiance. Je refuse carrément de penser que mon iPad pourrait être volé. Je retourne au terminal, repasse la sécurité et attends son appel en mangeant un sandwich.

Mon téléphone sonne. Je passe la sécurité une troisième fois pour récupérer ma tablette et faire la bise au préposé à lunettes.

Mon choix de croire en l’honnêteté de ces personnes m’a-t-il aidé à retrouver mon iPad ? A défaut de preuve du contraire, je pense que ma confiance a influencé la suite.

En quoi avez-vous suffisamment confiance pour influencer les événements ?



Nietzsche

Celui qui possède un « pourquoi » qui lui tient lieu de but,
peut vivre avec n’importe quel « comment ».
– Friedrich Nietzsche

Dans son livre « Découvrir un sens à sa vie » le Dr Victor Frankl, à l’origine de la logothérapie (le sens de la vie), cite souvent Nietzsche et raconte une belle histoire:

ll a reçu en consultation un homme âgé qui était inconsolable de la mort de sa femme cinq année plus tôt. La vie lui semblait invivable sans elle.

Au lieu de lui proposer des recettes ou conseils tout faits, le Dr Frankl lui a demandé comment sa femme aurait vécu sa propre survie si lui était parti en premier. Il répondit qu’elle aurait été perdue et probablement aussi, voire plus, inconsolable que lui dans sa solitude.

« Vous voyez, en étant le survivant, vous lui faites le cadeau de ne pas devoir vivre cela. »

L’homme réfléchit un long moment se leva et dit au Dr qu’il pouvait vivre avec cela, qu’il avait trouvé un sens à sa souffrance et partit.

Frankl pour sa part a survécu à 4 camps de concentration. Son observation était que les survivants n’étaient pas forcément ceux qui étaient les plus en forme physiquement, mais ceux qui trouvaient un sens ou une raison pour survivre et continuer.

Et vous ? Quand avez-vous baissé les bras la dernière fois au lieu de trouver un sens à ce qui vous arrive pour en tirer une leçon et continuer ?



Une commodité

Mon voisin de table me confie que son épouse l’a quitté pour un autre. En bon banquier, il en fait une analyse qui  ne manque pas d’humour.

Cours boursierIl reconnaît avoir traité sa femme comme une commodité (produits de premier nécessité, cotés en bourse tel le café ou le blé).
Après 30 ans de vie commune me dit-il, on ne voit plus la femme dont on est tombé amoureux mais une colocataire avec qui on partage les tâches, les factures, l’éducation des enfants et autres événements du quotidien.
Jusqu’au jour où un autre arrive et voit en elle le produit de luxe qu’on a perdu de vue en cours de route.

En tant que femme je n’étais pas particulièrement enchantée d’être comparée à un produit coté en bourse mais son analyse ne manquait pas d’à propos.

Et vous? Voyez-vous encore le produit de luxe qui vous a fait craquer derrière ses allures actuelles de commodité ?


Page 39 of 96« First...102030...3738394041...506070...Last »

Qui suis-je ?

Je suis une philosophe du quotidien.
J'encapsule les petits événements de la vie dans des bulles de bonheur pour vous inspirer avec humour et bonne humeur.

Bullement vôtre,
Gundula

Newsletter

Rechercher

Search

Les bulles pétillent ailleurs

Archives